 «Bien des courses se terminent sans incident, ce qui laissent beaucoup de spectateurs déçus. Mais nous à la ARRRG seront en mesure de garantir au moins un carambolage monstre à chaque épreuve, ainsi que des accrochages majeurs et des violentes sorties de piste en grand nombre; et c'est sans parler des incidents disgracieux hors-piste qui ne manqueront pas d'éclater dans cette atmosphère de bouffonnerie et de roman-savon qu'affectionne les amateurs de lutte.»
Plusieurs coureurs ont déjà confirmé leur participation, entre autres Paul Tracy, Juan-Pablo Montoya, Tony Stewart, ainsi qu'un certain Michael Simko qui a bien entamé sa préparation en s'exerçant au kick-boxing contre le pare-brise d'un adversaire lors d'une épreuve de la série ARCA. Jacques Villeneuve quant à lui pourrait se joindre, même si la direction de la ligue montre peu d'enthousiasme pour le pilote québécois, le jugeant «pas suffisamment disjoncté», mais il soutient qu'il saura s'adapter à l'esprit de la ligue, lui qui s'est signalé il y a quelques années en cassant la gueule à Montoya: «et je peux vous dire que je ne portais pas mon casque!» — (Ass. Pricks)
Montréal — L'Agence Mondiale Antidopage songerait à ajouter le sildenafil à sa liste de substances interdites, même si ce médicament utilisé dans le traitement de la dysfonction érectile n'a aucune propriété démontrée d'amélioration de la performance d'un athlète. Cette annonce fait suite au tollé de protestations qu'a soulevé les nombreux cas de dopage au Viagra signalés lors des épreuves masculines de lutte gréco-romaine dans le cadre des derniers Outgames tenus à Montréal la semaine dernière. Mais l'Association Internationale Sportive Gaie et Lesbienne (GLISA) dénonce cette initiative, et croit que l'AMA ne cherche qu'à faire de la discrimination.
 Rappelons que la majorité des athlètes participant aux épreuves de lutte gréco-romaine affichaient des quantités astronomiques de sildenafil, soulevant la colère et l'indignation chez certains spectateurs et l'hilarité chez d'autres; tous furent à même de constater de visu, sans besoin d'avoir recours à aucun test médical que les concurrents avaient tous absorbé du Viagra. Aux dires de certains spectateurs, les signes étaient plus qu'évidents, particulièrement lorsque les lutteurs se retrouvaient enlacés dans des postures des plus compromettantes typiques à ce sport caractérisé par les contacts rapprochés.
Plusieurs observateurs estiment que l'AMA vise moins à combattre la tricherie qu'à défendre la morale publique, et avec raison selon une spectatrice: «C'était carrément indécent. J'en étais à me demander si c'était la compétition qui motivait vraiment ces gens, ou si c'était autre chose,» s'écrie-t-elle, visiblement outrée. «J'ai trouvé ça scandaleux. À quoi pensaient-ils, est-ce qu'ils avaient conscience que mes enfants regardaient? Je suis censé leur expliquer ça comment?» Un autre nous a glissé sur le ton de la blague qu'«en fait de lutte, c'était plus grec que romain.»
 La tension entre les athlètes était palpable Le lutteur roumain Jem Çadanlescu est un des compétiteurs qui a été le plus pointé du doigt en raison de son physique impressionnant qui a soulevé de nombreux doutes chez les spectateurs, ainsi que l'enthousiasme parmi ses adversaires. Mais celui-ci ne voit pas de raison de s'offusquer, et considère que cette histoire est une tempête dans un verre d'eau: «C'est vrai que le Viagra peut contribuer à améliorer certaines performances, mais celles-ci n'ont rien d'athlétique,» affirme-t-il avant de rajouter à demi-voix et avec un sourire en coin: «Quoique ça, ça prête au débat... Mais sérieusement, je n'apprécie guère que l'on mette en doute mon esprit sportif. Lorsque je monte sur le matel... hem, sur le ring, je ne songe qu'à la compétition. Je suis parfaitement capable de garder toute ma concentration même lorsque je suis serré dans une étreinte torride avec un adversaire au physique olympien et à la poigne ferme et sûre, et je ne pense qu'à la victoire sans me laisser distraire par le contact brûlant de ce corps musclé, bronzé... à la croupe sanglée dans ce spandex...si mince, si soyeux..... qui met si bien en valeur ces muscles galbés..... huilés... heu, excusez-moi.» Çadanlescu s'est ensuite retiré précipitamment, visiblement en proie à un certain trouble, et s'est dirigé vers les douches en chantant le "We are the champions" de Queen. — (Ass. Pricks)
Pittsburgh — Le propriétaire des Penguins de Pittsburgh Mario Lemieux a annoncé la vente de la concession au milliardaire Alan Gerry, qui a immédiatement fait part de son intention de déménager l'équipe dans la petite ville de Bethel, dans l'état de New-York; celui-ci a également dévoilé ses plans de construction d'un nouvel amphithéâtre qui portera le nom de Yasgur Performing Arts Center and Sports Arena.
Dans un autre ordre d'idée, les Penguins ont annoncé l'acquisition des ailiers gauches Corey Stillman des Flames de Calgary et Rick Nash des Blue Jackets de Columbus, ainsi que de l'ailier droit Scott Young des Blues de St-Louis. Le directeur général Craig Patrick mentionne que «Nash et Young vont à mon avis grandement contribuer à la chimie de l'équipe et devraient bien encadrer Sydney Crosby». Patrick admet que Stillman ne constituait pas leur premier choix, «mais toutes nos négociations avec le golfeur Adrian Stills en vue de le convaincre de changer de sport se sont soldés par un échec.»— (Ass. Pricks)
Turin — Wayne Gretzky se dit fort surpris du rendement d'Équipe Canada aux Jeux Olympiques d'hiver, qui jusqu'à maintenant en ronde préliminaire n'a remporté que deux victoires en quatre matchs, et traverse présentement une séquence de plus de 124 minutes de jeu sans avoir réussi à trouver le fond du filet. «C'est un résultat assez surprenant,» répète le directeur de l'équipe nationale: «je ne crois pas que personne aurait pu anticiper un tel résultat, encore moins parier là-dessus.»
 Gretzky raconte que son épouse, l'actrice Janet Jones lui avait d'ailleurs mentionné avant le départ de l'équipe pour Turin que les chances de perdre contre la Suisse, et par voie de blanchissage par surcroît, sont très minces, «Mais ce n'est pas quelque chose qu'un simple directeur général d'équipe peut contrôler.»
Rick Tocchet, ancien joueur de la LNH et l'adjoint de Gretzky avec les Coyotes de Phoenix abonde dans ce sens: «si j'étais parieur, je n'aurais pas misé gros sur les chances d'Équipe Canada de se voir blanchie deux fois d'affilée. Possiblement qu'il y a quelqu'un, quelque part a gagné le gros lot.» Selon lui, les cotes par les preneurs aux livres de Vegas devaient atteindre les 10,000 contre un. «Ou peut-être beaucoup plus, même si moi-même je n'y connais pas grand-chose en tant que tel. Mais par exemple, quelqu'un qui aurait parié disons 25 000 dollars sur deux blanchissages consécutifs aurait pu facilement remporter 280 992 045 dollars et 34 cents environ.»
«De quoi subvenir à bien des besoins pressants, comme les frais d'avocats occasionnés par une poursuite pour paris illégaux, pour donner un exemple pris tout à fait au hasard.» Gretzky de son côté admet que ce genre de pari peut sembler tentant, «mais à moins de bénéficier d'informations privilégiées, je vois mal comment quiconque peut prédire à l'avance un résultat aussi improbable. Évidemment, en offrant une part à une personne bien placée dans l'organisation de l'équipe, la balance des probabilités pourrait changer à l'avantage de certaines personnes.»
«Mais tout ceci ne représente rien d'autre qu'un scénario hypothétique. Je vois mal comment ce résultat rocambolesque peut être autre chose que l'aboutissement d'une série de circonstances hautement imprévisibles», conclut-il. — (Scheissers)
Montréal — Une nouvelle tuile s'abat sur le mouvement olympique alors que les Jeux d'hiver sont à peine entamés; après l'expulsion de douze athlètes pour usage de substances illégales avant même la cérémonie d'ouverture, voilà que le directeur de l'Agence mondiale antidopage Dick Pound y va d'une révélation qui a eu l'effet d'une véritable bombe: selon lui ce serait tous les athlètes olympiques, sans exception, qui seraient dopés.
Pound affirme en effet que tous les athlètes testés auraient révélé la présence d'hydrox, un composé chimique non-médicinal récemment ajouté à la liste toujours grandissante des substances bannies par le Comité international olympique. «La quantité d'hydrox détectée s'est avérée absolument phénoménale: tous les athlètes testés montrent un taux qui atteint 85% de la masse corporelle totale. En fait, sans ce produit aucun d'entre eux ne serait guère plus qu'un tas de deux ou trois kilos de poussière minérale.»
«Certains en consomment en telle quantité que c'est comme s'il croiraient que cette matière tombe du ciel. La situation est particulièment critique en natation: les nageurs et plongeurs en prennent tellement qu'il nagent littéralement dedans.»
 Le mouvement olympique nagerait en hydrox troubles? L'hydrox, ou oxyde d'hydrogène est un produit aux propriétés anti-déshydratantes et vendu sans ordonnance sous les appellations commerciales Aquafina, Evian, Perrier et Montclair entre autres. Il est également employé en agriculture ainsi que pour diverses applications industrielles, notamment comme solvant; dans le jargon du milieu, on l'appelle "flotte", "or bleu" ou quelquefois "saint-laurent frappé". Certains le prennent dilué avec d'autres substances tels des minéraux ou de l'acide citrique, mais la plupart préfèrent le consommer à l'état pur.
Certains s'offusquent à l'idée qu'un produit en vente libre et à l'usage aussi répandu puisse être interdit, mais selon Christiane Ayotte, directrice du Laboratoire de contrôle du dopage de l'INRS, l'hydrox n'est pas aussi inoffensif qu'il n'y parait: «c'est un produit qui peut provoquer des effets secondaires multiples, notamment l'hyper-activité de la vessie, l'humidité excessive des muqueuses et peut provoquer la sécrétion de sueur et de salive. Inhalé sous forme liquide, il peut interférer avec la respiration et peut même causer la mort. C'est de plus un composé corrosif reconnue pour être capable de corroder certains métaux, particulièrement lorsqu'il est additionné de chlorure de sodium; incidemment, vous serez peut-être surpris d'apprendre que c'est un ingrédient majeur des pluies acides.»
«Les athlètes s'en servent entre autres pour fausser les tests: pris en grandes quantités, ce produit a la faculté de diluer les urines, ce qui rend la détection d'autres drogues plus ardu. De plus, il contribue fortement à améliorer la performance: ce sont ces deux raisons qui nous ont poussé à l'inclure dans la liste des substances proscrites,» explique le directeur de l'AMA. «Qui plus est, nous nous sommes rendus compte que l'hydrox provoquerait une dépendance chez certains athlètes, qui y trouvent une compensation psychologique après une contre-performance: un exemple frappant se trouve chez les gardiens de buts au hockey, qui ont l'habitude de s'en asperger généreusement lorsqu'ils viennent d'accorder un but.»
Le gardien de but du Canadien de Montréal José Théodore, qui n'a lui-même pas manqué d'occasions de consommer de l'oxyde d'hydrogène en quantité industrielle ces derniers temps, se défend de toute intention de tricherie. «Je pense que tout ça c'est une tempête dans un verre d'hydrox. J'ai déjà passé des tests dans le passé, et je n'ai jamais eu de problèmes. J'en prends depuis des années, pour combattre la déshydration; je n'ai jamais pensé à m'en servir pour améliorer mes performances ou dissimuler d'autres produits.» Toutefois, lorsqu'on a rapporté ses propos à Dick Pound, celui-ci a rétorqué avec une pointe de sarcasme: «c'est quand même bizarre ces temps-ci le nombre d'athlètes qui se disent préoccupés par leur taux d'hydratation.» — (LeToaster.com)
Toronto — Le gardien de but des Hurricanes de la Caroline Arturs Irbe a remporté le trophée Fart, remis au joueur le moins utile à son équipe. Il devient le premier gardien à mettre la main sur le trophée depuis Sergei Mylnikov des défunts Nordiques de Québec en 1991. Dans un scrutin serré, Irbe a devancé par une voix Vladimir Malakhov des Rangers de New York ainsi que le titulaire de l'an dernier Theoren Fleury des Black Hawks de Chicago. Il a remporté 7 victoires et subi 24 défaites, tout en maintenant un pourcentage d'efficacité de .877.
Il a dû toutefois cédé le trophée Raisina remis au pire gardien à Byron Dafoe des Thrashers d'Atlanta, qui avec un pourcentage de .842 et un moyenne de buts alloués de 4.36 se trouvait véritablement dans une classe à part. «Je suis un peu surpris de ne pas remporter le Fart, encore plus que de n'avoir pas fait partie des candidats, mais je suis tout de même satisfait,» déclare Dafoe. «Mais n'allez pas croire que je veux enlever du mérite à Arturs, au contraire: il mérite pleinement ce déshonneur. Si les Hurricanes ont dégringolé de façon aussi spectaculaire, c'est en grande partie grâce à lui.»
 «J'imagine que les observateurs ont estimé que n'ayant disputé que 17 matchs, je n'ai pas eu l'occasion de faire assez de dégâts pour influencer sur la fiche de l'équipe. Il faut dire aussi que je jouais avec un club en construction.»
Scott Lachance des Blue Jackets de Columbus a remporté le James Moncrisse, trophée du pire défenseur. Il a constitué le pilier de la pire défensive de la ligue, et a fortement contribué au bombardement en règle qu'a subi le gardien Marc Denis durant toute la saison. Celui-ci est formel: «Si j'ai remporté le trophée Lemmings, c'est à lui que je le dois.»
Le trophée Jack Ass, remis au pire entraîneur, revient à Bryan Trottier des Rangers de New York, à l'issue d'un vote serré entre lui et Rick Kehoe des Penguins de Pittsburgh, au grand désarroi de l'entraîneur des Hurricanes Paul Maurice, qui fût ignoré des voteurs.
«Je suis assez déçu,» commente t-il, «Je ne veux rien enlever à Bryan, ce qu'il a accompli avec les Rangers est remarquable: avoir l'équipe la mieux payée de la ligue et malgré cela réussir à rater les séries, c'est tout un exploit.»
«Mais j'ai tout de même pris une équipe qui s'est rendu en finale de la Coupe Stanley et je l'ai amené au dernier rang du classement général: j'aurais pensé que ça aurait valu quelques votes à tout le moins.»
Le trophée Calvaire quant à lui, remis à la pire recrue, va conjointement à Ron Hainsey des Canadiens de Montréal et Alexei Semenov des Oilers d'Edmonton. Ce fût de loin la catégorie la plus contestée, alors que le choix des finalistes était loin de faire l'unanimité. La plupart des observateurs s'accordent toutefois pour reconnaître que la moisson fût plutôt mince cette année, et que si plusieurs recrues n'ont pas tout à fait répondu aux attentes, aucun n'a constitué de flop proprement dit: on n'aura pas connu un autre Alexandre Daigle ou Bryan Fogarty cette année.
Avec 0 points en 41 parties, Rob Ray des Senators d'Ottawa s'est mérité le Art Crosse remis au dernier compteur de la ligue. Quant au trophée du pire franc-tireur, le Maurice-Pauvrard, il fût remporté conjointement par Mattias Norstrom des Kings de Los Angeles et Luke Richardson des Blue Jackets qui ont terminé à égalité avec 0 buts en 82 parties.
Le trophée Bill-Masturbon pour le manque de persévérance et d'esprit sportif, est attribué conjointement à Roman Cechmanek des Flyers de Philadelphie et Jaromir Jagr des Capitals de Washington. Ni les gagnants, ni l'autre finaliste Alexei Yashin des Islanders de New York n'ont voulu émettre de commentaire, à part peut-être un «mange de la marde» bien senti.
Voici la liste complète des trophées:
Trophée du Trou-de-cul: Équipe qui finit au dernier rang du classement général
Hurricanes de la Caroline
Art Crosse: Dernier compteur
Rob Ray, OTT
Maurice Pauvrard: Dernier franc tireur
Mattias Norstrom, LA et Luke Richardson, CBJ
William M. Lemmings: Gardien(s) avec le plus de buts alloués
Marc Denis, CBJ
Trophée Fart: Joueur le moins utile
Arturs Irbe, CAR
Raisina: Pire gardien
Byron Dafoe, ATL
James Moncrisse: Pire défenseur
Scott Lachance, CBJ
Calvaire: Plus mauvaise recrue de l'année
Ron Hainsey, MTL, et Alexei Semenov, EDM
Jack Ass: Pire entraîneur
Bryan Trottier, NYR
Lady Stynk: Joueur le plus salaud
Bryan Marchment, COL
Bill Masturbon: Manque de persévérance et d'esprit sportif
Roman Cechmanek, PHI, et Jaromir Jagr, WAS
Frank J. Selfish: Pire attaquant défensif
Joé Juneau, MTL
Conn Smatte: Joueur le moins utile dans les séries
Shayne Corson, TOR, et Owen Nolan, TOR
— (LeToaster.com)
Calgary — La patineuse de vitesse canadienne Catriona Le May Doan a perdu ses indemnités d'athlète et devra s'excuser d'avoir arboré un petit drapeau de la Saskatchewan sur le podium des Jeux Olympiques. Elle risque 6 mois de suspension si elle refuse la demande que lui a adressé le comité de discipline devant lequel elle est passée.
L'entraîneur de Patinage de Vitesse Canada a dénoncé avec véhémence le geste de l'athlète. Dans une lettre adressée au comité de discipline, il écrit «Ce geste n'était pas professionnel, était égoïste, irrespectueux, fâcheux et le plus embarrassant que j'ai vu par un patineur canadien pendant toutes mes années dans le sport. Un tel geste a rendu malade une équipe déjà très fragile et est impardonnable. Je recommande une suspension de six mois de la compétition internationale pour le Canada.»
La sévérité de Patinage de Vitesse Canada soulève la polémique au Saskatchewan: Joanne Crofford, ministre saskatchewanaise responsable des sports, se dit choquée par la décision du comité, et juge inacceptable le sort réservé à la patineuse de Saskatoon. Elle estime que l'entraîneur doit lui-même s'excuser pour ses propos.
Le May Doan soutient avoir déjà exprimé ses excuses: elle a expliqué que son geste n'avait rien de politique, et qu'elle désirait simplement remercier ses commanditaires.
 À gauche, Catriona Le May Doan aux jeux de Nagano; à droite, à ceux de Salt Lake City Cette affaire a des répercussions jusque dans la Chambre des Communes à Ottawa. «Une athlète ne devrait pas perdre sa place pour un geste de ce genre» a déclaré le Chef de l'Opposition Joe Clark. Le Reform Party a demandé des explications à Paul DeVillers, secrétaire d'État au Sport Amateur. Sheila Copps de son côté a laissé entendre que les subventions gouvernementales pourraient être coupées si de tels incidents se répétaient, en ajoutant qu'elle jugeait le geste de l'entraîneur inacceptable.
La Heritage Foundation du Saskatchewan a quant à elle manifesté à sa façon sa désapprobation: les responsables de l'organisme se sont procuré 500 petits drapeaux vert-et-or de la province et les distribuent gratuitement aux passants qui circulent au centre-ville de Saskatoon, ville natale de Le May Doan: «Nous espérons avoir terminé la distribution d'ici aux fêtes: les gens ont littéralement envahi le centre-ville afin d'obtenir leur drapeau. J'ai même compté dix piétons à la fois à un certain moment: c'est du jamais vu.»
Catriona Le May Doan a remporté la médaille d'or au 500m aux Jeux Olympiques de Salt Lake City, ainsi qu'à Nagano en 1998, en plus d'une médaille de bronze aux 1000m à ces derniers. Elle a également remporté deux coupes du monde en 500m. Elle est détentrice du record du monde aux 500m, et du record canadien aux 1000m. — (LeToaster.com)
Canton — Lors d'une conférence de presse tenue hier au Temple de la Renommée de la LNF situé à Canton dans l'État d'Ohio, le président de la Fédération Internationale de Football Américain (FIFA) Joss Kidding a annoncé que les États-Unis ont été choisis pays hôte de la toute première Coupe du Monde en 2004. Un total de deux pays participeront à l'événement, dont le Canada; ils seront divisés en un groupe, et les deux premiers de chaque groupe passeront à la ronde éliminatoire. Les américains seront naturellement les grands favoris, mais l'instructeur de l'équipe canadienne Don Matthews est confiant: «nous visons rien de moins qu'une participation en finale.»
Le tournoi est a peine annoncé que déjà les problèmes se présentent: les organisateurs qui avaient annoncé leurs intention de présenter tout les deux matchs au vieux Comiskey Park de Chicago ont dû se raviser en apprenant que celui-ci a été démoli en 1993. «Nous explorons présentement plusieurs autres options, entre autres le Candlestick Park à San Francisco et le Kingdome de Seattle.» nous ont-ils confié.
Une autre tuile s'est abattue sur le tournoi puisque le réseau Fox, qui devait à l'origine diffuser les matchs, tente maintenant de se défaire de son contrat: selon un porte-parole, la FIFA aurait trompé le réseau en prétendant que l'événement ferait partie d'un épisode de l'émission "Les Simpson" — (Ass. Pricks)
San Francisco — Les dirigeants du baseball majeur ont fait part de leur intention de présenter quelques uns des matchs locaux des Expos à Montréal, dans le cadre de leur tournée à travers le monde. En effet le commissaire Bud Selig, qui se trouvait à San Francisco pour assister au 5e match de la série mondiale, a annoncé en entrevue que Montréal s'ajouterait à Boston, Washington, Porto Rico et Mexico parmi les villes qui ont déjà confirmé leur participation à la tournée.
 «Cette tournée constitue un test pour un nouveau concept dans le monde du sport professionnel: la formule de "concession nomade". Plusieurs équipes, au lieu d'être affectées à une seule ville, voyageraient de stade en stade à travers l'Amérique, et peut-être même le monde.»
«Cette tournée constitue un test pour un nouveau concept dans le monde du sport professionnel: la formule de "concession nomade". Plusieurs équipes, au lieu d'être affectées à une seule ville, voyageraient de stade en stade à travers l'Amérique, et peut-être même le monde.»
En plus des Expos, d'autres équipes pourraient éventuellement joindre les rangs des nomades, entre autres les Marlins de la Floride- Géorgie- St-Petersburg- Cuba, les Twins du Minnesota- Wisconsin- Alberta- Manitoba, ainsi que les Royals de Kansas City- Oklahoma City- Mexico- Wichita- North Dakota- Albuquerque- Moscou-Yokohama.
«Cette formule pourrait constituer une solution à un problème de plus en plus criant et relié aux salaires toujours en hausse: à savoir, l'incapacité des gros marchés à suivre le rythme dans la course au développement de futurs joueurs. Des équipes comme les Braves d'Atlanta ou les Rangers du Texas éprouvent de plus en plus de difficultés à développer de nouveaux joueurs: leur alignement se constitue presqu'exclusivement de vedettes dotés de contrats mirobolants, ce qui limite les débouchés et empêche les joueurs recrues de se faire valoir.»
Rappelons qu'en 1995 les Expos furent convertis en club-école pour le baseball majeur dans une tentative de pallier à ce problème: les équipes importantes pouvaient compter sur un flux de vedettes établies, et n'étaient plus forcées de compromettre leur chances de championnat en diluant leurs équipes avec des joueurs sans expérience.Mais le ressentiment des montréalais face à cette situation avait un effet néfaste sur les assistances, ce qui entrainait des déficits importants. En promenant les clubs-écoles de ville en ville, Selig espère couper le lien partisans-équipe: «Les amateurs de San Juan ou Portland vont remplir leurs stades simplement pour le jeu, sans partisanerie ou attente de victoire; ils viendront pour le seul plaisir de voir deux équipes jouer un match de baseball.»
Montréal n'aura jamais eu la joie d'assister à la Série Mondiale, mais l'on pourra toujours se consoler avec la Tournée Mondiale. Le seul obstacle à franchir reste de trouver un stade décent où présenter les matchs; la possibilité de re-convertir le stade du parc Jarry serait étudiée.
Aucun adversaire n'a été confirmé mais selon nos sources, les Red Sox de Boston, les Blue Jays du Canada et les Yankees de Steinbreinner pourraient être de la liste. — (LeToaster.com)
Brackley — Les dirigeants de British American Racing ont annoncé hier la signature d'une entente de trois ans avec le constructeur russe Lada à la suite de plusieurs mois d'intenses négociations, et de nombreuses séances d'essais qui se sont tenues durant tout l'été et dans le plus grand secret dans les installations ultra-modernes de Lada à Togliattigrad.
Cette entente arrive à point nommé pour l'écurie en déroute, alors que ses relations avec Honda s'effritent au même rythme que ses moteurs, qui comme on le sait ont récemment développé une tendance à prendre l'expression "moteur à explosion" un peu trop au pied de la lettre.
 La nouvelle BAR-Lada: l'on remarquera la présence de nombreux nouveaux commanditaires de prestige Cette entente arrive à point nommé pour l'écurie en déroute, alors que ses relations avec Honda s'effritent au même rythme que ses moteurs, qui comme on le sait ont récemment développé une tendance à prendre l'expression "moteur à explosion" un peu trop au pied de la lettre.
Le nouveau moteur sera à la mesure de la voiture: un 4 cylindres à plat de 150 centilitres refroidi par air, tournant au rythme infernal de 1800 tours/minute et construit sur un bloc en composite de plomb: il sera accompagné d'une boîte de vitesses à trois rapports, dont deux manuelles. Les performances exactes sont évidemment gardées secrètes mais l'on chuchote qu'il pourrait développer pas loin de 25 ou 26 chevaux, «peut-être même 30» nous affirme le communiqué de presse émis par le constructeur.
Jacques Villeneuve toutefois reste réaliste: «C'est certain que c'est un bonne nouvelle, alors que toutes nos options semblaient épuisées; mais il restera encore quelques détails avant d'espérer être compétitifs, comme par exemple il faudra peut-être abandonner l'idée du diesel. Mais bon, peut importe, à la fin ce sera tout de même un progrès par rapport à cette année où il fallait pousser presqu'à chaque course. Moi et Olivier on commençait à en avoir un peu marre, bon, tout de même on nous a engagé comme pilote et non pas comme bête de somme.» Soulignons incidemment que BAR avait déjà envisagé de remplacer son moteur par un attelage de deux percherons, mais s'était buté à un refus de la FIA qui alléguait les problèmes éventuels de fuite de liquides et autres substances sur la piste.
 La BAR-Lada lors de ses essais en Russie Mais malgré tout cet optimisme, fort est d'admettre que la situation est loin d'être idéale: Renault, Ford, Toyota, même Volvo, tous s'étaient désistés les uns après les autres; Porsche ne veut rien savoir de la F1 en général et de BAR en particulier; chez Mercedes les dirigeants se sont contenté d'éclater de rire. En désespoir de cause on s'était rabattu sur Bombardier, puis John Deere et finalement Black & Decker, mais rien n'y faisait. Il semble évident que Lada représente une solution de dernier recours, mais le directeur de BAR David Richards n'est pas d'accord: «Nous avions d'autres options qui demeuraient ouvertes: nous étions en fait encore en discussions avec Proctor-Silex et Starfrit.»
Et General Motors, avons-nous demandé? «Non quand même,» rétorque Richards avec dédain, «vous voulez rire? Je vous en prie, la Formule 1 est une chose sérieuse.» — (LeToaster.com)
Montréal — Les Alouettes ont lancé un concours dans le but de trouver un surnom à leurs "cheerleaders", ou meneuses de claque. Des centaines de propositions ont été minutieusement étudiées par le département marketing du club, qui a finalement retenu 8 noms: les Alous, les Aigles, les Faucons, les Éperviers, les Gros Moineaux, les Ginos, les Machos et les Poilus. Déjà les choix ne font pas l'unanimité et les meneuses elles-mêmes ont vertement critiqué l'initiative, n'appréciant pas du tout l'idée de se voir affublées d'un sobriquet à consonance plus virile que celui de l'équipe même.
Mais le responsable du projet, Jean-Per Monlatin affirme avoir la meilleure solution: «Nous avons vainement tenté de trouver une forme féminine du surnom de l'équipe, mais tout ce qu'on trouvait sonnait franchement grotesque: les Alouettettes, Alouettines, Filles-Alouettes, les Plumées, et j'en passe. J'ai finalement imaginé d'inverser la situation et de chercher délibérément un nom masculin.» Monlatin admet que l'idée parait saugrenue à prime d'abord, mais «je crois qu'à la longue le public apprendra à apprécier l'humour de la situation.»
Nous préférons passer sous silence la réaction des joueurs lorsqu'ils furent mis au courant: contentons-nous de mentionner que le ballon utilisé par Terry Baker pour pratiquer ses bottés démontrait une ressemblance plus que frappante avec la tête d'un des employés de l'agence de marketing; quant à Monlatin, nous avons appris de source sûre qu'il chercherait présentement à obtenir la protection de la police. — (LeToaster.com)
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