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vendredi 14 juillet 2006

L'accès au Monument de la Guerre sera limité

Ottawa — Le ministre des Anciens Combattants Greg Thompson a confirmé qu'il étudie la possibilité d'améliorer la sécurité aux abords du Monument national à la Guerre, cédant ainsi aux pressions des différents groupes d'anciens soldats qui réclament de restreindre la liberté d'accès aux monuments depuis que trois jeunes ont profané le site en urinant dessus la semaine dernière durant les célébrations du Jour du Canada. Le ministère prévoit notamment l'érection d'une clôture interdisant l'accès à moins de trente mètres du site, qui est constitué de la tombe du soldat inconnu rapatrié en 2000, et d'un monument à la mémoire des soldats morts au combat pour défendre la liberté.

Monument National

La Légion Royale du Canada entre autres accueillent favorablement cette annonce, eux qui réclament des mesures de sécurité accrues depuis plusieurs années. Bob Butt mentionne que la Légion a écrit au ministère à maintes reprises pour exiger la présence de troupes aux abords du monument, et se réjouit de voir que ses demandes seront satisfaites.

En plus de la barricade d'une hauteur de dix mètres et couronnée de fil barbelé, les mesures comprendront également un détachement des forces spéciales qui y sera affecté en permanence, et assisté par un équipement de surveillance composé de caméras à vision nocturne, de détecteurs de mouvement et de nids de mitrailleuses placés aux sommet de miradors sur tout le périmètre. La proposition de placer des mines anti-personnel dans la zone interdite a toutefois été rejetée, étant donné la menace qu'elles pourraient constituer pour la sécurité des dignitaires lors des cérémonies officielles.

Butt rassure la population en affirmant que les visiteurs pourront toujours voir le monument à travers les grilles du portail, d'où ils pourront continuer à honorer les soldats tombés au combat. «Les vétérans se sont battu pour ce morceau de roche, et il est important de le protéger même si pour cela il faut sacrifier certaines libertés.» En réponse à ceux qui craignent que le monument ne finisse par tomber dans l'oubli faute de visibilité, il rétorque «c'est le prix à payer pour préserver la mémoire du sacrifice des soldats canadiens pour la liberté.» — (LeToaster.com)

vendredi 19 mai 2006

Mont Orford: changements apportés au projet de loi

Québec — Le ministre de l'Environnement Claude Béchard a apporté des modifications de dernière minute à son projet de loi concernant la privatisation partielle du mont Orford: ce sera finalement toute la superficie du parc qui sera cédée au privé. Le ministre affirme toutefois que Québec maintiendra son engagement de protéger la montagne, le golf et le centre de ski. La solution mise de l'avant par le gouvernement Charest préconise le déménagement pur et simple de la montagne, ce qui ouvrira au total plus de 5500 hectares au développement.

Manicorford 5

«Le mont Orford sera scié à la base, puis aéroportée vers son nouvel emplacement. Ce nouveau site reste encore à être déterminé mais plusieurs propositions sont mises de l'avant: Hydro-Québec se serait montrée particulièrement intéressée à acquérir la montagne qui servirait à remonter le niveau des eaux du réservoir Manicouagan en baisse depuis quelques années à cause des changements climatiques.»

Une autre option étudiée par le gouvernement serait de vendre la montagne à des américains, qui la poserait dans les Everglades en Floride en compagnie du Château Frontenac. Selon une source anonyme, le mont St-Hilaire, le mont Tremblant et même le mont Royal pourrait également changer de site, ce que nie toutefois le gouvernement.

Le maire d'Orford Pierre Rodier a vertement critiqué cette nouvelle: «Lorsque j'ai dit que si c'est mieux protégé une fois vendu, qu'ils vendent donc tout le parc, c'était du sarcasme!» Il a ensuite ajouté avec ironie: «Mais c'est vrai que les Everglades est un parc national; on sait comment les américains prennent soin de leur patrimoine naturel.» Quant au député dissident Thomas Mulcair, prédécesseur du ministre Béchard, il se refuse à émettre tout commentaire, alléguant des douleurs persistances aux dents provoquées dit-il «par des grincements répétés et excessifs.» — (Scheissers)

mardi 28 mars 2006

Un jugement international donne raison au Canada

Washington — Un groupe spécial de l'ALENA rend un jugement favorable au Canada, et déclare invalides les droits compensateurs sur les exportations de pétrole imposés par le département du Commerce des États-Unis. C'est un nouveau verdict en faveur du Canada dans cette dispute commerciale qui l'oppose au lobby des producteurs pétroliers états-uniens, mais le DOC ne lâche pas prise et est décidé à maintenir en vigueur ces droits malgré les accords de libre-échange. Le pétrole canadien exporté aux États-Unis représente près de %10 du total des exportations canadiennes.

Derrick

Le gouvernement canadien multiplie les démarches depuis des années pour défendre son industrie pétrolière, notamment devant l'Organisation Mondiale du Commerce et le Tribunal International du Commerce des États-Unis qui ont donné raison à de multiples reprises aux producteurs canadiens. Le dernier jugement en la matière a été rendu par un groupe binational formé dans le cadre de l'accord de libre-échange Nord-Américain (ALENA).

Ce groupe spécial confirme dans son rapport final que l'industrie du pétrole n'est pas subventionnée, contrairement aux allégations des producteurs pétroliers états-uniens; ceux-ci mènent une campagne depuis quelques années déjà contre les pratiques commerciales des gouvernements fédéraux et provinciaux, notamment les milliards de dollars injectés par Ottawa depuis des années dans la recherche et l'exploitation des sables bitumineux dans le nord de l'Alberta.

Le département du Commerce (DOC) soutient que ces mesures sont des subventions déguisées. Il affirme de plus que le pétrole canadien est vendu sous les prix de l'OPEP, du dumping aux yeux du DOC, ce que nie le panel de l'ALENA qui constate que le prix du brut canadien est déterminé par les lois du marché. Toutefois, le secrétaire au DOC Carlos Gutierrez n'en démord pas: «Lorsque le huitième pays producteur de pétrole au monde, qui contient à peine 0.5% de la population mondiale, se voit obligé d'importer près de 98% de sa consommation, c'est clair qu'on assiste à des pratiques commerciales déloyales.»

Un regroupement de producteurs de pétrole des États-Unis, la Coalition for Fair Oil Imports, tente depuis des années d'amener le gouvernement américain à réduire les importations pétrolières en provenance du Canada, prétendant que celles-ci portent préjudice à leur propre industrie, mais le panel rejète cette allégation en faisant valoir que les États-Unis ne produisent pas assez de pétrole pour répondre à leur demande, et doivent importer la majeure partie de leur consommation, notamment du Moyen-Orient; le Canada fournit quant à lui 1,6 million de barils par jour, soit 16% de la consommation états-unienne.

Le premier ministre Stephen Harper qui doit se rendre au Mexique afin de rencontrer le président mexicain Vicente Fox ainsi que le président Bush, ne promet rien de concluant dans ce dossier, mais s'engage à mettre tout en oeuvre pour défendre les intérêts canadiens. Il omet toutefois de mentionner la possibilité d'user de mesures de représailles, par exemple stopper les exportations de bois d'oeuvre et les détourner vers la Chine, menace qu'avait laissé plané l'an dernier le gouvernement libéral de Paul Martin. — (Ass. Pricks)

mercredi 3 décembre 2003

Des preuves de l'existence de l'armée canadienne?

Toronto — Selon une étude menée par la chaire en gestion de la Défense nationale de l'Université Queens, en Ontario, le Canada posséderait une armée de plus de 50 000 hommes, une affirmation qui est accueillie avec étonnement par la population.

Les chercheurs se basent sur de nombreux témoignages de citoyens canadiens. Des centaines d'habitants de Sherbrooke affirment avoir observé des "manoeuvres d'entraînement" dans la région avoisinant la ville. Il soutiennent même être convaincus de l'existence d'une base près de Val-Cartier, où des "soldats" seraient cantonnés en permanence.

Des preuves?
Des soldats habilements camouflés

Les chercheurs se fient également à des photographies telle celle-ci à droite; cette photo prise à Kandahar il y a deux ans, qui semble ne montrer qu'un paysage vide, révélerait la présence d'une dizaine de soldats après une analyse spectrale.

«Ils ont un sens inné pour le camouflage», explique les auteurs du rapport, «c'est pourquoi si peu de gens soupçonnent leur existence.»

Mais le ministre de la Défense John McCallum réfute ces allégations: «toute cette affaire de "Estrie 51", c'est une histoire à dormir debout.» Il rejète la thèse voulant que la présence supposée de troupes à Sherbrooke est dûe à la ressemblance entre la géographie de la région et celle de Kaboul, en adoptant un ton franchement railleur: «Ouiiii, c'est évident. À chaque fois que je passe à Sherbrooke, je me dis on jurerait Kaboul en Afghanistan. Il suffit d'enlever les arbres, la neige, la végétation, les vaches, l'autoroute 10, et de remplacer le bunker des Hell's par une mosquée en ruines: c'est effectivement à s'y méprendre.»

«Sérieusement, je vous le confirme, il n'y a pas d'armée au Canada» soutient le ministre. «Tout au plus une sorte de police internationale éparpillée aux quatres coins de la planète, affectée aux corvées de pelletage. Une armée se définit comme une force apte à défendre la souveraineté d'un territoire, et dans l'état actuel des choses l'on ne pourrait pas repousser une invasion même si elle venait de l'Antarctique.» — (LeToaster.com)

vendredi 25 avril 2003

Le projet Arrow 2000 annulé

Ottawa — Le programme Arrow 2000, qui se voulait le point de départ du programme de restructuration des Forces Armées Canadiennes, demeurera sur les tablettes. C'est ce qu'a affirmé Jean Chrétien hier, quelques heures à peine après avoir lancé l'idée d'un projet de chasseur moderne entièrement fabriqué au Canada.

En effet, le Arrow 2000 se voulait le fer de lance du renouvellement de la défense nationale, dont l'intention était d'imiter le modèle américain qui permet de diminuer l'impact négatif des dépenses militaires en réinvestissant les capitaux dans l'économie nationale.

Jean Chrétien et les experts de Lockheed
Chrétien, se dirigeant vers la séance d'information organisée par Lockheed

Ainsi, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le Département de la Défense américain institua une politique protectionniste auquelle il n'a jamais dérogé: à la seule exception du Harrier britannique, tous les équipements utilisés par les forces armées américaines sont conçus et fabriqués aux États-Unis. C'est cette idée que Chrétien, sur l'avis du ministre de la Défense John McCallum, voulait mettre de l'avant.

«En ayant notre propre industrie militaire» affirmait McCallum, «les dépenses en armements contribueraient à la création d'emplois, et de plus la possibilité d'exporter ces équipements aux pays en voie de développement permettrait un apport supplémentaire de capitaux étrangers. Le seul intérêt sur les prêts consentis pour ces armes apporteraient une aide non négligeable vers le remboursement de notre propre dette à l'étranger.

Jean Chrétien en scrum
Chrétien à sa sortie de réunion

Mais c'est un enthousiaste sensiblement refroidi que Jean Chrétien manifestait en s'adressant aux médias à sa sortie d'une réunion extraordinaire organisée à l'improviste par Lockheed, où des techniciens de la célèbre firme aéronautique américaine se sont entretenu pendant deux heures avec le premier ministre et lui ont fait valoir leurs arguments.

«Après avoir réfléchi à la question, et en avoir discuté avec les éminents experts de Lockheed et de la Défense Américaine, j'en suis venu à la conclusion que le Canada n'étaient pas en position de concurrencer les puissances américaines ou britanniques sur le marché international de l'exportation d'armes.» déclarait un Jean Chrétien passablement amoché à la suite d'un «banal accident de ski»

La petite histoire du Arrow
Le Avro Arrow
En 1958 voyait le jour le Arrow, le premier (et dernier) chasseur supersonique entièrement conçu et fabriqué au Canada. Projet fort ambitieux au départ, le Arrow ne dépassa jamais le stade de prototype. Trop rapide, trop maniable, trop fortement armé et conçu avec une technologie beaucoup trop avancée, le Arrow était dès le départ voué à l'échec, et le premier ministre John Diefenbaker, sur les conseils judicieux d'experts américains, eût tôt fait de mettre fin au programme, en ordonnant la destruction de tous les prototypes, modèles et plans.
La raison de cette décision fait encore l'objet de spéculations diverses, mais il est clair qu'à cette époque autant qu'aujourd'hui le Canada n'avait tout simplement pas sa place dans un domaine aussi avant-gardiste. D'ailleurs un an plus tard l'armée canadienne s'équipait de Voodoo américains, moins rapides, moins performants et débarrassés de cette technologie 'fly-by-wire' qui avait vingt ans d'avance sur les F-16.

John McCallum, qui au départ se disait «estomaqué et extrêment déçu» de la volte-face du premier ministre, devait par la suite abonder dans le même sens en sortant d'une autre réunion avec les experts de la firme américaine. «Il est clair que le niveau technologique au Canada est encore trop en retard pour espérer jouer un rôle prépondérant dans la course aux armements» expliqua-t-il. «Tant que nous en serons encore au stade des technologies génétiques, spatiales ou informatiques, nous ne pourront aspirer à concurrencer les superpuissances dans des domaines aussi pointus que l'aéronautique militaire.»

Il a ensuite refusé de répondre aux questions des journalistes, pressé de quitter le Parlement afin de se rendre à l'hôpital afin de soigner diverses blessures qu'il a subi en «tombant dans son bain». Jean Chrétien devait par la suite l'imiter, en remarquant avec humour «que les chutes dans le bain étaient rendues une vraie épidémie sur la Colline.»
– Vous êtes tombé dans votre bain vous aussi? Je croyais que vous aviez dit que c'était un accident de ski?
– Euh, oui oui c'est ça, j'ai eu un accident de ski en prenant mon bain. Vous comprenez? Euh, ahum, excusez moi, il faut que j'y aille.»

Quant aux fameux experts, qui ont accompagné autant Chrétien que McCallum toute la journée hier et leur ont chuchotés nombre de conseils durant les conférences et scrums, ils ont refusé d'émettre quelque commentaire que ce soit. — (LeToaster.com)

vendredi 1 novembre 2002

Immigration Canada lance un avertissement

Ottawa — «Méfiez-vous si vous avez l'intention de vous rendre aux États-Unis»: C'est le message que le ministère des Affaires étrangères laisse aux citoyens canadiens originaires des États-Unis. Cet avertissement affiché sur le site web du ministère fait suite aux nouvelles règles américaines en vigueur depuis le 11 septembre dernier, qui stipule que tout personne née aus États-Unis ou tout autre pays soupçonné d'abriter des organisations terroristes doit être fouillé, photographié et ses empreintes digitales recueillies.

Cette nouvelle mesure est fortement contestée par le gouvernement canadien, et cet avertissement semble représenter une forme de protestation envers le département américain de l'Immigration. «Cela représente une forme particulièrement pernicieuse de profilage ethnique,» déclare le ministre à la Citoyenneté Denis Coderre. «Cela va créer deux classes de Canadiens.»

«Je trouve cela déplorable. Est-ce le fait d'être né aux États-Unis fait automatiquement de vous un membre de la secte des Davidiens? Est-ce tous les 250 millions d'américains ont déposé la bombe en face de l'édifice McMurrah?»

Le ministre aux Affaires étrangères Bill Graham a déclaré de son côté avoir discuté à ce sujet avec le secrétaire d'État Colin Powell. Celui-ci s'est fait rassurant et lui a dit que les canadiens ne seront pas traités différemment selon leur pays d'origine.

Mais l'ambassadeur américain Paul Celucci ajoute un bémol: «Si une personne est née à Waco et n'y est pas allée dans les 30 dernières années, il n'y aura probablement pas de problème. Si elle est allée à Waco dans les six derniers mois, on lui posera probablement des questions».

En attendant, aux postes frontières et dans les aéroports les tracasseries vont bon train. Les lignes d'attentes s'allongent et beaucoup se disent ciblés.

Un représentant de commerce montréalais, d'origine texane nous a confié: «Mon travail m'oblige à voyager fréquemment aux États-Unis. Avant ça ne représentait pas de problème, mais depuis cette nouvelle loi, c'est l'enfer. Les questions, les fouilles complètes, les gants de latex, tout y est. Je suis né au Texas, cela veut automatiquement dire que je vais faire sauter un édifice à Oklahoma City, pas vrai?»

Bill Graham précise toutefois que les canadiens n'ont pas de raison de se sentir ciblés: la politique s'applique également à d'autres pays comme la France, le Royaume-Uni ou les États-Unis. — (LeToaster.com)

dimanche 29 septembre 2002

Le mont Logan gardera son nom

Ottawa — Le premier ministre Jean Chrétien affirme vouloir revenir sur sa décision de renommer le mont Logan au Yukon, en mont Trudeau. «J'ai réfléchi à la question, et avec mes ministres nous avons décidé de commémorer M. Trudeau d'une façon que nous jugeons plus appropriée en rebaptisant Mirabel en Aéroport Pierre-Elliott Trudeau.» Rappelons que l'aéroport de Mirabel fût l'un des projets fétiches de PET. «C'est à lui que nous devons cette grandiose réalisation: il est donc tout naturel que son nom lui soit attribué.» Des douzaines de pilotes et d'employés de compagnie de fret y transitent chaque jour. «Tous ces visiteurs pourront ainsi se rappeler avec fierté un grand homme à la mesure de la vision qui lui a inspirée une telle réussite.» — (LeToaster.com)

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Horoscope

Capricorne: Vous allez crevez de façon abominable.
Verseau: Vous allez rencontrer un fin ignoble.
Poissons: On profitera de votre naïveté proverbiale pour vous faire connaître un sort funeste.
Bélier: Vos jours sont comptés et une mort horrible est imminente.
Taureau: Vous allez foncer tête baissée dans un piège mortel et extrêmement douloureux.
Gémeaux: Vous allez rendre l'âme dans d'atroces souffrances.
Cancer: Une longue agonie vous poussera à supplier la mort de venir vous délivrer de votre supplice.
Lion: Le cruel destin se montrera sans pitié envers votre misérable carcasse.
Vierge: Vous serez brutalement massacré après avoir subi les outrages les plus vils.
Balance: Votre existence pathétique connaîtra bientôt son dénouement sordide.
Scorpion: Les astres en ont franchement plein le cul de subir votre intolérable présence.
Sagittaire: Vos carottes sont cuites.