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mercredi 14 février 2007

Chisasibi adopte un code de vie

La communauté crie entre dans le débat des accommodements raisonnables

Chisasibi — Le mouvement lancé par la municipalité mauricienne de Hérouxville continue de faire boule de neige, alors que le conseil de bande du village cri de Chisasibi a adopté à son tour un "code de vie" destiné aux immigrants. Après la Mauricie, c'est donc au tour de la Jamésie d'emboîter le pas dans le mouvement de réaction face au débat sur les accommodements raisonnables.

Le code de vie s'inspire de celui adopté par la petite municipalité mauricienne en janvier, avec toutefois des modifications; entre autres, un chapitre intitulé À propos de la nature mentionne que les immigrants «remarqueront que beaucoup d'entre nous s'adonnent encore à la chasse et à la pêche pour se nourrir. Il ne faut pas y voir une forme de sport ou de loisir mais bien un moyen de subsistance. Nous considérons qu'il est mal vu de tuer des animaux pour le plaisir ou le prestige, ainsi toute forme de chasse ou de pêche dite sportive ne sera pas permise.»

En plus des villages des environs de Chisasibi, d'autres communautés autochtones ont déjà exprimé leur appui au conseil, notamment les réserves de Kahnawake et Akwesasne; quand à la communauté mohawk de Kanesatake, elle a exprimé son intention d'adopter un semblable code destiné aux immigrants. Un résident de Kanesatake, qui préfère garder l'anonymat, se fait cinglant: «Les immigrants sont bienvenus, mais ils devront réaliser que c'est à eux de s'adapter à notre mode de vie, pas l'inverse. S'ils sont pas contents, qu'ils rembarquent dans leur Grand Canoë et qu'ils retournent dans leur Europe pleine de maladies.»

Cette initiative soulève toutefois la colère de nombreux organismes chrétiens, qui soutiennent que ce code de vie se base sur de nombreux préjugés, et craignent que ces mesures ne mènent à une montée de l'intolérance envers les blancs chrétiens. Glenn Allaire, un moine de l'abbaye cistercienne d'Oka, nous a confié son inquiétude face à la montée de l'anti-christianisme: «depuis les événements du 19 avril, les gens ont peur. Certains croient peut-être que toute la chrétienté est une organisation terroriste; mais les néo-nazis ne forment qu'une minorité parmi nous.»

Un accommodement gênant

Un passage du code de vie qui soulève particulièrement l'indignation mentionne que «la trappe et la traite des fourrures ne font pas partie de notre mode de vie.» Plus loin, on peut y lire que «nous formons une communauté fondée sur le principe du respect de la nature; nous ne prenons à la forêt uniquement ce que dont nous avons besoin, sans excès. Nous proscrivons toute pratique aillant à l'encontre de ce principe, tel la coupe à blanc, la déjection de substances toxiques dans l'environnement ou la construction effrenée de barrages.»

«C'est ridicule, caricatural, c'est de la démagogie de bas étage!» s'exclame l'animateur-radio Gilles Proulx. «Comme si tous les blancs étaient encore des coureurs des bois! Encore un peu et ils vont tenter de faire croire au gens qu'on tente de voler leurs terres en échange de bouts de verroterie.»

«Et quoi encore? Qu'on brûle encore les hérétiques, qu'on pratique la répression sexuelle et qu'on juge les femmes violées responsables de leur malheur?»

Gilbert Kelly, ministre délégué au secrétariat des Affaires Autochtones, se refuse pour l'instant à émettre tout commentaire. — (LeToaster.com)

mercredi 31 mai 2006

La loi anti-flatulence entre en vigueur

Québec — Préparez vos bouchons: c'est aujourd'hui qu'entre en vigueur la loi interdisant de péter dans les endroits publics partout au Québec et en Ontario, une loi qui si elle permettra à plusieurs de bénéficier d'un air plus respirable, soulève par contre la colère de beaucoup, notamment les péteurs supportés par le puissant lobby de l'industrie des féculents et les groupes divers de défense des droits des péteurs, qui n'apprécient guère cette nouvelle atteinte à ce qu'ils considèrent comme leurs droits et libertés fondamentaux, et qui maintiennent qu'il n'existe aucune preuve réelle des effets nocifs des pets secondaires sur la santé des non-péteurs.

Interdit de péter

La résistance s'organise également chez les propriétaires de bars qui ont fait savoir en majorité qu'ils n'ont pas l'intention de forcer leur clientèle à se conformer à la loi. Qu'à celà ne tienne, réponds Philippe Couillard, instigateur de cette loi: «Il y aura des agents en civil qui patrouilleront les bars et restaurants en se faisant passer pour des clients et qui distribueront des amendes aux clients pris en train de péter, ainsi qu'aux propriétaires qui les laissent faire,» avertit le ministre de la Santé et des Service Sociaux. Il ajoute que les établissements dits "à risque" seront particulièrement ciblés. Et les péteurs qui espèrent passer en douce un pet de catégorie "furtive" comme on dit familièrement n'ont qu'à bien se tenir: ces inspecteurs seront spécialement entraînés pour détecter la source de toute odeur.

Bush et Powell
»Qui a pété?»

Les bars seront les plus durement touchés, estime Lamort Mesorduscu, propriétaire du bar branché le GPT: «quand on sait que la bière peut donner des gaz, on peut se demander comment les clients vont faire pour se soulager: même les toilettes ne seront plus un refuge.» Jean Peste, un client régulier abonde dans ce sens: «on pouvait venir ici, prendre une petite bière, fumer une cigarette et lâcher quelques bonnes "fuses", relaxer. Mais là, on va aller où pour relaxer?»

D'autres propriétaires se font plus philosophes, et voient même d'un bon oeil la réglementation: «Ça va être plus facile en fin de compte: on perdait beaucoup de clients non-péteurs, qui se plaignaient du bruit et des odeurs.» raconte Paul Temps, serveur de restaurant: «Et je dois admettre que respirer des effluves de fosse septique en plein repas n'a rien d'agréable ou d'appétissant.»

La plupart sont d'accord pour reconnaître que les sections péteurs et non-péteurs ne sont à peu près d'aucun effet, parce que les odeurs et les bruits traversaient par-dessus les cloisons et se répandaient partout: c'était comme essayer de diviser une piscine en section pisseurs et non-pisseurs.

Les restaurants seront moins affectés, alors que la pèterie ne faisait pas vraiment partie de la culture: les péteurs qui tentaient d'en lâcher un se faisaient généralement rabrouer par leurs voisins de table; le pet à table est vu comme un geste mal élevé. Mais il y a des exceptions: Jeff Luves, propriétaire de la Pétarade, une binnerie sur le Plateau Mont-Royal, se fait pessimiste et n'hésite pas à anticiper une perte de la moitié de sa clientèle.

Une de ses clientes régulières se fait cinglante: «Je trouve cette loi stupide: il me semble que je devrais avoir le droit de péter où et quand je veux. J'avais déjà à subir les préjugés, maintenant je risque une amende. Je respecte les non-péteurs, pourquoi ceux-ci ne peuvent-ils me respecter en retour?» Elle fait valoir que les taxes sur les fèves au lard qu'elle paient sont une brimade suffisante, et trouve injuste de se trouver maintenant dans l'illégalité.

«Ils devraient nous laisser tranquille un peu. Pourquoi le gouvernement ne s'en prend-il pas au fumeurs, qui sont aussi nocifs? Pourquoi qu'ils ne taxent pas l'essence, quand on sait que le monoxyde de carbone est un polluant? Je pense que les mauvaises actions des autres devraient suffire à me disculper de mes propres torts.» — (LeToaster.com)

lundi 22 mai 2006

Benoît XVI encourage les canadiens à faire des bébés

Vatican — S'adressant à des évêques canadiens en visite au Saint-Siège, le pape Benoît XVI a déclaré que le taux de natalité en baisse au Canada était dû au «laïcisme envahissant» et exhorte les évêques à «prêcher avec passion» afin de contrer cette tendance. Le souverain pontife estime que la cause de la baisse de la natalité, «un des problèmes les plus préoccupants de notre époque,» était la conséquence de «l'absence de l'amour et d'un espoir véritable pour les hommes et les femmes ordinaires.»

Le pape
«Faites l'amour, pas la guerre»

Le pape a étayé cette affirmation en citant en exemple plusieurs pays connaissant des taux de naissances élevés, tels la Thaïlande, l'Afghanistan, le Pakistan, la Somalie, le Cambodge, le Darfur et le Rwanda, «tous des nations caractérisées par les valeurs de compassion, d'amour véritable et de dignité humaine. On peut constater un lien direct et évident entre le respect des droits humains et l'augmentation de la population.»

Il a fait valoir que l'Histoire nous enseigne que les guerres, les génocides et autres crises de société ont toujours eu pour cause première l'absence de pression démographique: «lorsque des régions ne sont pas assez densément peuplées pour s'empiéter les unes sur les autres, et que la population n'est plus assez nombreuse pour épuiser les ressources de leur territoire, les conflits se sont toujours ensuivis»

Le pontife a ajouté que la religion est une institution qui a toujours su au cours des âges apporter la paix, la tolérance et l'amour du prochain. Il a souligné que la religion, et particulièrement l'Église a réussi pendant des siècles à amener l'harmonie entre les hommes et entre les nations.

«Les Canadiens vous demandent d'être des hommes d'espoir; vous devrez prêchez avec passion et les convaincre qu'ils devront se soumettre à l'Amour Infini de Dieu ou passer l'Éternité dans les souffrances atroces de l'Enfer.» Le pape demande aux évêques de tout mettre en oeuvre pour ramener le Canada à cette époque où contrairement à ce que l'on voit aujourd'hui, deux peuples que tout sépare pouvait vivre en harmonie sous le giron de l'Église, sans craindre l'exploitation et la misère. — (Scheissers)

lundi 10 avril 2006

Un organisme américain achète la SSJB

Montréal — Une autre institution du patrimoine québécois passe à des mains étrangères alors qu'un puissant organisme évangélique puritain, la American Family Association, s'est porté acquéreur de la Société St-Jean Baptiste pour un montant non révélé. Le conseil général du célèbre organisme de défense de la langue française a approuvé la transaction avec regret, pour «des raisons purement économiques,» mais affirme qu'elle ne change en rien les objectifs et l'orientation de la Société.

Plusieurs militants font toutefois part de leurs inquiétudes de voir un organisme prônant un patriotisme américain radical aux commandes d'un pilier de la cause nationaliste québécoise; certains s'inquiètent particulièrement de la réaction de l'AFA face à la possibilité de l'élection d'André Boisclair, étant donné la position résolument homophobe de l'organisme ultra-conservateur.

Cette transaction risque de créer un précédent, alors que des rumeurs circulent à l'effet que Greenpeace seraient actuellement en cours de négociations afin d'acquérir les actifs du parti Progressiste-Conservateur de l'Alberta. — (LeToaster.com)

vendredi 3 mars 2006

La cour suprême se prononce en faveur du port du marteau

Ottawa — Dans un jugement unanime, la cour suprême a renversé une décision de la cour d'Appel du Québec et donné raison à un élève d'origine islandaise en enjoignant la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys de Montréal de lever l'interdiction à Móditt Bvásson de porter un hammar, le marteau symbolique de la religion ásatrú. La cour suprême a rendu sa décision en expliquant que la liberté de religion et le multiculturalisme sont «des principes fondamentaux de la société canadienne prévalant sur d'autres considérations.»

Sacrifice humain
La cour suprême pourrait même introduire certaines pratiques religieuses dans leur processus de délibération

La commission scolaire entend se conformer à la décision mais se dit quand même déçue, et continue de penser que le port du hammar pose un risque à la sécurité des élèves. Le marteau représente Mjölnir, le marteau du tonnerre de Thor, divinité principale du ásatrú, avec lequel il combat les géants et les démons, et sanctifie les mariages et les décisions qu'il rend. La direction s'inquiète entre autres de l'éventualité où le jeune se verrait tenté de "sanctifier" un examen par exemple en essayant d'assommer ses camarades ou ses professeurs à grands coups de marteau.

Toutefois la cour suprême a rejeté l'argument de la sécurité en faisant valoir que l'objet en question ne mesurait qu'entre vingt et vingt-cinq centimètres, et ne constituait pas une menace. De plus, le jugement souligne que l'environnement scolaire contient déjà de nombreux objets qui peuvent ètre considérés comme dangereux, comme des ciseaux, des bâtons de baseball et des kirpans.

Ce jugement risque de faire précédent, alors qu'un écolier de Vancouver de confession shintoiste a porté à son tour sa cause devant la cour suprême afin de faire valoir son droit de porter le katana, le sabre rituel des samouraïs japonais. À Calgary, une secte fondamentaliste a annoncé son intention de s'adonner à la lapidation des homosexuels, l'immolation des païens ainsi que toute une panoplie d'exactions et de sévices tels que prescrit par les lois de Moïse décrites dans le Deutéronome; cependant qu'à Toronto, une branche de la secte islamique Wahhabis veulent obtenir le droit au port d'armement nucléaire portatif.

Enfin, à Montréal-Nord des membres d'une secte fondée ce matin même, "le gang-culte du Saint Bling des Bo Gars" fait part de son intention de réclamer le droit au port du magnum 44 symbolisant la volonté des membres de défendre leur foi, leurs couleurs et leur territoire de vente. — (LeToaster.com)

vendredi 24 février 2006

Le maire Tremblay veut une ville propre

Montréal — De retour d'un séjour à Paris qui semblent lui avoir donner passablement d'inspiration, le maire de Montréal Gérald Tremblay a annoncé son intention d'investir jusqu'à 75$ millions de dollars dans une campagne visant à améliorer l'état de propreté de la ville: «C'est mon intention de débarrasser le paysage montréalais de tous ces vieux déchets qui perturbent les activités des citoyens et leur jouissance des lieux depuis trop longtemps,» déclare le maire.

Gérald Tremblay

Tremblay a l'intention de lancer une vaste opération propreté visant à améliorer l'apparence des rues de la ville, notamment en ce qui concerne «ces tas d'immondices qui déparent nos rues en traînant sur le trottoir, en s'attroupant autour des bouches d'égoûts et en s'attardant près des nids de poule, quand ils ne s'accumulent pas carrément au milieu de la chaussée et empêchant les citoyens de circuler librement.»

«En plus d'être inutiles et fort coûteux, ces déchets entravent la bonne marche des opérations municipales, et nuisent à l'accès des montréalais aux services auxquels ils ont droit. Pire, ils deviennent quelquefois nuisibles pour ne pas dire franchement destructeurs, en occasionnant des dommages importants aux équipements de la ville, menaçant la sécurité des élus municipaux, et saccageant même l'hôtel de ville à l'occasion.»

Vidanges
Des montagnes de déchets inesthétiques

Cette campagne d'embellissement prévoit entre autres l'embauche de cent vingt étudiants cols bleus et cols blancs pour former des Brigades de la propreté qui «sauront faire place nette, et décrasser l'administration de Montréal de cette vieille garde de saletés devenue inutile et encombrante et qui pourrit la relation de confiance entre les citoyens et leur ville depuis trop d'années.» Cette brigade aura entre autres pour tâche de nettoyer les graffitis sous les viaducs, sur les murs des immeubles, sur les véhicules municipaux et dans les bureaux de la ville.

L'ex-chef du syndicat des cols bleus Jean Lapierre a réagi vertement à la nouvelle: «Merde électorale, ridicule et rocambolesque. C'est tout à fait électoraliste à deux jours des élections prévues» faisant référence à la course à la présidence du syndicat. Le coloré syndicaliste déclare avoir l'intention de poursuivre les responsables de ce qu'il qualifie de «campagne de salissage», mais le maire ne s'en laisse pas imposer: «Ce n'est pas une campagne de salissage, mais une campagne de nettoyage. Il est temps de faire le ménage!»

Pour sa part, le premier ministre du Québec Jean Charest se dit fort inspiré par le projet du maire Tremblay, et mentionne qu'il envisage la possibilité d'initier un semblable programme de nettoyage à la grandeur de la province. — (LeToaster.com)

mardi 24 juin 2003

L'OLF publie un guide touristique

Québec — L'Office de la Langue Française publie un guide touristique du Québec en langue anglaise destiné aux canadiens et américains, dont le but est de familiariser les anglophones avec la culture québécoise, nos moeurs et notre attitude.

Ce guide fait toutefois l'objet de controverses, puisque le ton emprunté envers le lecteur n'est pas des plus amicaux. De plus, l'origine de ce projet est des plus nébuleuses: si le guide est publié par l'OLF, sa directrice Nicole René ignore l'existence même de cette publication, et affirme ne pas connaître Bill Wonowon, le concepteur du projet.

Alliance Québec de son côté fait valoir son indignation dans un communiqué de presse. «Nous sommes profondément outrés du ton et des propos tenus par ce soi-disant guide, qui ne semble pas autant vouloir attirer les anglophones que de les faire fuir», déclare l'organisme. «De plus, de nombreux soupçons planent sur la compétence de ce Wonowon, et selon nos sources, cet individu travaillerait pour Le Toaster, et tout ce projet n'est en fait qu'un canular.» Ces accusations ont été immédiatement réfutées par Henri Vanville, rédacteur en chef du Toaster: «Qu'ils mangent un char de poutine!» s'est-il écrié, en riant aux larmes. — (LeToaster.com)

samedi 5 octobre 2002

Les médias français inquiets de l'invasion culturelle

Paris — Les réseaux étrangers continuent de s'insurger dans les postes de télé en France, malgré tous les efforts mis en place pour protéger l'intégrité des réseaux locaux. Selon un réalisateur à FR2, «nos services d'information subissent une véritable invasion systématique, et de plus en plus persistante; rien a vraiment changé depuis le fameux "Matigate".»

Rappelons l'incident: en novembre 2000, lors d'une réunion dans la cour de Matignon organisée par Lionel Jospin entre des représentants des communautés musulmanes et juives, une équipe d'une télé étrangère s'était cavalièrement infiltrée parmi les réseaux français pour venir voler des images en direct, et ce sous le nez du réalisateur indigné: «On avait beau les regarder de travers, ils feignaient ne rien voir: ils étaient indécrottables.» Ils auraient même tenté de s'introduire à la conférence de presse qui suivit, mais heureusement le service de sécurité veillait au grain et les intrus furent proprement éconduits.

«À FR2, nous avons poussé la générosité jusqu'à leur offrir nos images,» poursuit le réalisateur, «même s'ils ne le méritaient absolument pas: que voulez-vous, hospitalité française oblige. Mais ils ont carrément levé le nez dessus. Incroyable, l'arrogance de ces gens là: pour qui ils se prennent ces ploucs? Non mais, je vous jure, ils sont vraiment gonflés.»

Réunion à Matignon
Un réseau qui prétend être une télé québécoise mais qui se nomme Radio-Canada: «En plus ils se foutent de notre gueule»

De son côté le ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon tente de se fait rassurant: «J'ai récemment rencontré les représentants de la Filpac-CGT, afin d'étudier toutes les dispositions possible afin de trouver une solution garantissant l'intégrité du patrimoine que représentent édition, presse et distribution. Ces mesures s'ajouteraient à celles déjà en place, notamment la lourdeur légendaire de notre appareil bureaucratique qui n'épargne aucun effort afin de mettre des bâtons dans les roues de ces indésirables, fussent-ils d'Amérique, d'Algérie ou du... Cadana. C'est ça, Cadana? Ou Dacana? Enfin bon, peu importe, du moment qu'ils se barrent.»

Mais le bel optimisme de M. le ministre semble quelque peu prématuré: de plus en plus d'étrangers réussissent à contourner le système, en passant outre les procédures au mépris le plus profond des notions de protocole, et en contactant directement les personnes concernées afin d'obtenir des entrevues.

Mais il y a pire: depuis 1984 un réseau pirate, qui se fait appeler TV5 diffuse des émissions de plusieurs autres pays francophones: Suisse, Canada, Liban entre autres mais surtout -horreur!- la Belgique. La plupart des personnes que nous avons interrogées affirmaient ignorer l'existence de ce réseau, mais une dame nous a raconté être une fois tombée dessus par hasard: «Je regardais les infos, comme ça sans me douter de rien, puis paf sans crier gare, le commentateur me sort un truc, du genre "en l'an nonante-six". Putain, je vous raconte pas l'histoire; non mais vous vous rendez compte? Un belge dans mon poste de télé; tout de même, c't-un monde.»

«Ah, il est beau le patrimoine.» a t-elle poursuivi. «Leur faudrait une bonne guerre, tiens. Encore heureux, il y avait Laura Fabian sur l'autre chaîne, ça m'a calmé un peu.» Nous aurions pu eu lui faire remarquer que Mme. Fabian est elle-même belge mais le courage nous a manqué. — (Scheissers)

vendredi 4 octobre 2002

Le ministre Simard veut forcer les assistés sociaux à retourner au travail

Québec — Le ministre d'État à l'Emploi et à l'Éducation Sylvain Simard a l'intention de lancer un projet de loi qui viserait le retour forcé au travail des quelques 300,000 chômeurs et assistés sociaux du Québec, loi qui vise à pallier à la pire pénurie de main d'oeuvre que la province aie connu depuis les quinze dernière années.

Les entrepreneurs de la province auront certainement de quoi se réjouir de cette initiative, eux qui ne savent plus où donner de la tête et cherchent désespérément de la main d'oeuvre: «Il était temps que quelque chose se passe,» clame Adam Tontour, propriétaire d'une franchise de fast-food: «j'en suis réduit à passer le balai moi-même, tellement je manque d'effectifs.»

Mais Ima Fraud, économiste chez Statistiques Canada, reste sceptique: «certes, pour un temps les choses sembleront s'améliorer», concède t-il, «mais cela ne représente en bout de ligne qu'un palliatif temporaire: le problème de fond demeure.»

«Ces nouveaux employés se verront attribuer un salaire pour leurs services, et ainsi verront leur capacité d'achat décupler. La pression sur les fabricants afin de produire plus de biens augmentera, et ils se verront incapables de répondre à la demande faute d'effectifs. Au bout du compte on sera simplement de retour au point de départ.»

«Il n'y a pas trente-six façons de voir les choses: nous vivons dans une société où les capacités de production n'arrivent tout simplement pas à suivre les demandes des consommateurs, il n'y a qu'à aller faire un tour à l'épicerie du coin et de constater qu'elle n'offre qu'à peine une douzaine de marques de beurre d'arachides croquant pour s'en rendre compte. Combien de gens ont le même ordinateur depuis six mois? La même voiture depuis deux ans?»

«Nous avons tous de fortes sommes d'argent à dépenser, mais nous n'arrivons jamais à trouver suffisamment de choses à acheter. Il faut se rendre à l'évidence: la société de consommation est un mythe.»

Wanda Bra quant à elle reste optimiste. Propriétaire d'une fabrique de vêtements qu'elle a fondée en 2001, elle est confiante que la future loi Savard l'aidera à trouver un employé cette année, et la fera sortir du cercle vicieux des subventions aux entreprises. «Le plus dur, ce sont les préjugés: forcément, lorsque qu'une compagnie reçoit de l'aide gouvernementale, on se fait traiter de parasite.»

«C'est facile de juger: il y en a de la main d'oeuvre, si je cherchais vraiment, j'en trouverais, je profite des fonds publics pour automatiser ma production, etc.. Pourtant, on ne peut pas dire je ne n'ai pas essayé: j'en ai rédigé des offres d'emploi, j'en ai passé des journées à hanter les centres d'employés, j'en ai fait des entrevues. À chaque fois c'est la même chose: "on vous rappellera".»

Le cas de Paul Lameraboire, un entrepreneur en informatique est des plus pathétiques. Après avoir cherché à combler un poste de secrétaire pendant trois ans, il a pris les grands moyens l'été passé et s'est pointé chaque matin au pied du pont Jacques-Cartier avec une affiche disant "Cherche employé. Aucune expérience requise. Je suis prêt à prendre n'importe qui".

«Le plus dur, c'est qu'ils demandent tous la sécurité d'emploi. Mais si je passe mes journées à chercher de la main d'oeuvre, comment voulez-vous que je puisses m'occuper de mon entreprise, et garantir quoi que ce soit? Pas d'employés, pas de sécurité; pas de sécurité, pas d'employés. C'est un cercle vicieux.»

Même les entreprises qui ont réussi à se trouver de l'aide ne sont pas nécéssairement au bout de leurs peines. Les travailleurs lisent les journaux, et sont au courant des statistiques sur l'emploi. Ils savent qu'ils peuvent se permettre d'être exigeants, et n'hésitent pas à en profiter: peu d'employés travaillent le nombre d'heures pour lesquelles ils sont payés, et leurs patrons n'osent se plaindre de peur de les voir partir.

«Il ne faut pas s'attendre à ce que la situation change de sitôt: le problème n'est pas québécois, il est mondial: partout au Canada, aux États-Unis, en Europe, ce sont les mêmes files d'attentes aux portes de travailleurs, les mêmes tableaux vides dans les centres d'employés,» conclut Fraud. «Il n'y a tout simplement plus de place dans ce monde pour un autre hamburger qui attend d'être tourné.» — (LeToaster.com)

Météo

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Horoscope

Capricorne: Vous allez crevez de façon abominable.
Verseau: Vous allez rencontrer un fin ignoble.
Poissons: On profitera de votre naïveté proverbiale pour vous faire connaître un sort funeste.
Bélier: Vos jours sont comptés et une mort horrible est imminente.
Taureau: Vous allez foncer tête baissée dans un piège mortel et extrêmement douloureux.
Gémeaux: Vous allez rendre l'âme dans d'atroces souffrances.
Cancer: Une longue agonie vous poussera à supplier la mort de venir vous délivrer de votre supplice.
Lion: Le cruel destin se montrera sans pitié envers votre misérable carcasse.
Vierge: Vous serez brutalement massacré après avoir subi les outrages les plus vils.
Balance: Votre existence pathétique connaîtra bientôt son dénouement sordide.
Scorpion: Les astres en ont franchement plein le cul de subir votre intolérable présence.
Sagittaire: Vos carottes sont cuites.