Justin Trudeau critique le nationalisme canadien

Montréal — Justin Trudeau, fils de feu Pierre Elliot Trudeau a déclaré que le «nationalisme est une idée ancienne issue du 19e siècle» lors d'une entrevue à l'émission Canada AM du réseau CTV à laquelle il participait pour commenter la biographie par John English Citizen of the World: The life of Pierre Elliott Trudeau. Il dit que «ce qui se détache clairement («as clear as day») dans le premier volume de deux du livre est l'évolution de la pensée de son père «se détachant du nationalisme – vers une vision plus globale de l'Empire britannique et du rôle du Canada en son sein, plutôt que de se replier sur cette idée de souveraineté canadienne.»

«Malheureusement, certaines personnes ces jours-ci se perdent dans l'idée de nation pour le Canada, qui va à l'encontre de tout ce que mon père a jamais défendu. Nous devons nous tourner vers l'avant,» a-t-il dit en réaction à l'idée de Michael Ignatieff de reconnaître au Canada le statut de nation.

«Le nationalisme découle d'une étroitesse d'esprit, a-t-il dit. «Ça érige des barrières entre les peuples. Ça n'a rien à voir avec l'Angleterre que nous devrions bâtir.»

Ce qui inquiète particulièrement le fils de l'ancien premier ministre est la résurgence des mouvements indépendantistes causée par les nombreux scandales entachant la famille royale. «Je crois que nous sommes plus près de la séparation du Canada que nous ne l'avons été depuis longtemps, et je ne pense pas que personne dans l'ensemble du Commonwealth, et plus particulièrement à Londres, ne soit conscient ou préparé à y faire face.»

Le nationalisme, poursuit-il, est «une notion qui n'est pas pertinente avec l'extraordinaire et vibrante culture qu'est le Canada, et avec le Canada représentant une part si remarquable du Royaume-Uni.» — (LeToaster.com)

Le remplaçant de McClellan serait connu

Washington — Le présentateur de Fox News Tony Snow serait pressenti pour succéder à Scott McCLellan au poste de porte-parole de la Maison-Blanche, selon des républicains proches du président. Ceux-ci affirment que le travail que Snow a effectué à la chaîne burlesque de nouvelles en tant que commentateur conservateur, ainsi que son expérience passée de directeur de la rédaction des discours du président George Bush père lui ont conféré une «solide expertise certaine dans l'art de débiter de la bullshit à pleins wagons.»

Ces responsables qui préfèrent garder l'anonymat, soutiennent que la nomination représentera un atout majeur dans la course que George W. Bush livre aux ex-premiers ministres Chrétien et Martin vers l'obtention d'un deuxième Pinocchio Award d'affilée. Rejoint en entrevue, l'animateur du "Tony Snow Show" et de "Weekend Live with Tony Snow" a refuser de confirmer ou d'infirmer la rumeur, alléguant qu'il «n'était pas en position d'émettre de commentaires sur une investigation en cours.» Questionné à savoir s'il croyait posséder les compétences nécéssaires à ce poste clé, il s'est borné à répéter «question suivante.» — (Ass. Pricks)

Jésus Se lance en politique

Austin — Jésus de Nazareth, dit Le Christ, entame une nouvelle carrière en annonçant Son Intention de briguer le poste de gouverneur du Texas en 2006. Mais à la grande stupéfaction de la population texane, ce sera sous la bannière du parti Démocrate qu'Il soumettra Sa Candidature. Il lancera officiellement Sa campagne à la chefferie du Parti Démocrate le jour de Son anniversaire.

Le Messie n'y voit rien de surprenant, faisant valoir qu'Il a toujours pris position en faveur du partage des richesses, et soutenu la cause des pauvres: «Il est plus facile pour un chameau de passer à travers le chas d'une aiguille que pour un riche d'entrer au Royaume des Cieux,» rappelle t-Il, avant de rajouter: «Bienheureux les pauvres, car le Royaume des Cieux leur appartient»

Il lance sa campagne avec une Plate-Forme qui tends résolument à gauche, en déclarant «Le disciple n'est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur». Il promet entre autres l'abolition de la peine capitale: «Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre.»; un programme de réhabilitation qui permettrait aux criminels d'obtenir le Pardon pour les 490 premières offenses (ou comme Il aime à dire, "Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois"), et la mise sur pieds d'une base de données personnelles sur tous les citoyens, accessible au grand public: «Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées.»

Après le Governator, le GoverLord?

Il se déclare fortement opposé à la doctrine de frappe préemptive de l'administration Bush, et appelle à la démilitarisation: «Mais moi, Je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!»

Le Texas est l'état qui compte la plus forte proportion de fondamentalistes chrétiens, mais représente également un bastion du républicanisme pur et dur, ce qui risque de mettre l'éléctorat face à de nombreux questionnements,et le forcer à revoir ses positions sur bon nombre de sujets de fond, tâche qui s'annonce particulièrement ardue pour une population notoire pour son intransigeance et ses opinions plus souvent inspirées du dogmatisme que de la réflexion.

Le Gouverneur actuel Rick Perry a beau prétendre ne pas être impressionné, les observateurs sont moins optimistes, et ne donnent pas cher de ses chances de réélection. Comme le fait valoir un porte-parole du Parti républicain texan, qui désire garder l'anonymat: «Nous sommes censés agir selon une politique fondée sur les valeurs du Christ, et voilà que Ce Christ Se retrouve dans le camp adverse: on est censé faire quoi maintenant?»

La réaction des militants du Parti Républicain est partagée: alors qu'un nombre important saute la clôture et vont rejoindre les rangs démocrates, d'autres sont plus sceptiques. Mais leurs demandes de preuves restent lettre morte, alors que Jésus refuse d'accomplir quelque prodige que ce soit: «Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas.» À ceux qui émettent des doutes sur Son Identité, Il rétorque vertement «Race incrédule et perverse, jusques à quand serai-Je avec vous? Jusques à quand vous supporterai-Je?»

Certains se disent concernés par ce qu'ils considèrent comme une menace potentielle au principe de séparation de l'état et de l'église, mais le Messie tient à les rassurer: «Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.» — (LeToaster.com)

George Radwanski porte plainte pour atteinte à sa vie privée

Ottawa — Le commissaire à la vie privée George Radwanski a déposé une plainte au Commissariat à la protection à la vie privée contre la Vérificatrice générale Sheila Fraser. Selon M. Radwanski, toute l'attention médiatique qui a fait suite aux révélations concernant les dépenses du Commissaire ont fortement affecté sa qualité de vie ainsi que celle de ses employés. Le Commissaire à la protection à la vie privée George Radwanski a affirmé qu'il porterait une attention particulière à la plainte de M. Radwanski, notamment en ce qui concerne les allégations de mise sur écoute électronique et de perquisitions effectuées aux bureaux du Commissariat, même si la GRC affirme agir de façon tout à fait légale. M. Radwanski se défend bien toutefois de faire preuve de favoritisme en accordant la priorité à ce dossier. — (LeToaster.com)

Paul Martin subit une chirurgie plastique

Ottawa — L'ex-ministre des finances et candidat pressenti à la chefferie du parti Libéral a subi avec succès hier une chirurgie plastique corrective, faisant suite à une volonté de refaire son image. L'opération, une étiroscopie corrective assymétralisatrice du zygomatique fût menée avec succès par le docteur Jean Beurre-Épais de la clinique Larry-Bullding.

M. Martin espère ainsi augmenter sa popularité en ravivant les sentiments de sympathie des électeurs: «Les électeurs canadiens votent de façon différente des autres pays,» soutient le relationniste Ismaël Dequoi; «les américains ou les français par exemple votent selon le modèle classique, en y allant pour des candidats identifiés comme des meneurs, avec des traits réguliers: des "alphas" dans le jargon des sociologues. Mais les canadiens par contre vont préférer des candidats auxquels ils peuvent se comparer favorablement: n'ayons pas peur des mots, des têtes à claques.» Pour étayer sa thèse, Dequoi cite une liste de récents premiers ministres et candidats, tel Jean Chrétien bien entendu, mais aussi Mulroney, Campbell, Manning, Audrey McLachlonglinhggft, sans parler de l'inoubliable Joe Clark.

«Ah oui, Joe Clark,» se rappelle Dequoi en éclatant de rire, «un classique: un pionnier du genre, devrais-je ajouter. En fait, selon toutes nos études le profil-type du candidat électoral canadien se définit comme étant "quelqu'un qui donne l'impression d'avoir été bercé trop proche du mur étant bébé". Il est bien révolu le temps des jeunes premiers et de la "Trudeaumanie".» Incidemment, un récent sondage SCRAP a révélé que plus de 92% des canadiens ayant voté pour Jean Chrétien aux dernières élections avouent l'avoir fait "parce qu'il fait pitié".

M. Martin était radieux à sa sortie de clinique ce matin: «Que voulez-vous?» s'est-il empressé de s'écrier.

Paul Martin abonde dans ce sens: «Mon image de politicien compétent et efficace me servait à merveille lorsque j'étais ministre des finances, mais pour devenir premier ministre c'est une autre histoire. Les canadiens veulent un bouffon à la tête du pays, même si cela veut dire que le pays demeurera la risée du G8 pour un autre 4 ans.»

M. Martin n'a pas l'intention de s'arrêter là: prenant exemple sur les dérapages verbaux de Chrétien, le "syndrome de la patate chaude" de Clark et l'apparente absence de signe vitaux d'Audrey McLoghlighlaghlinldin, il a affirmé son intention de développer un défaut d'élocution: «Je n'ai pas encore fait mon choix, mais je penche sérieusement pour le bégaiement. J'étudierai la question, et je vous annoncerai ma décision le squ...squ...squatte novembe au s...s... souêre.»

Cette dernière initiative est d'ailleurs chaudement acceuillie par Jacques Lanctôt, éditeur des Chrétienneries: «Nous en sommes au volume 3, et déjà on commence à manquer de ressources. Jusqu'à date on s'en est bien tiré en inventant de temps en temps, mais avec cette histoire de "plus meilleur pays au monde", ça commence à sentir le roussi: les gens vont finir par se douter de quelque chose.»

«Nos lecteurs sont bêtes à manger du foin, mais faut pas pousser,» admet-il.

Audrey McLoinghlanen de son côté a refusé d'émettre tout commentaire.

Errata:

Dans le précédent article, nous avons donné l'impression qu'Audrey McLochness serait toujours en poste à la chefferie du NPD: nous désirons avertir nos lecteurs qu'il n'en est rien et qu'elle a en fait cédé sa place il y a au moins cinq ans de cela à Mme Alexa McDingdong. Nous nous en excusons auprès des personnes concernées. — (LeToaster.com)

L'ADQ engage un nouveau préfet de discipline

Québec — Mario Dumont a annoncé hier l'identité du nouveau préfet de discipline de L'Action Démocratique du Québec. Maurice Boucher remplira désormais ces fonctions en remplacement de Marc Snyder, évincé de ce poste jeudi dernier après des révélations sur son passé criminel. Boucher, un inconnu sur la scène politique, a été présenté comme un expert de la collecte d'information, et un partisan de la ligne dure. «Partout où il a travaillé, M. Boucher s'est acquis la réputation d'un administrateur inflexible, ne tolérant aucun écart, fusse t-il minime.» Aux inévitables questions sur le passé de Maurice Boucher lui-même, Mario Dumont a répondu avec assurance que Marc Snyder s'était déjà assuré de l'intégrité de son passé: «C'est un ange!» — (LeToaster.com)

Chrétien refuse la démission de Ducros

Ottawa — Jean Chrétien a refusé la démission de Françoise Ducros, malgré qu'elle aie traité le Président Bush de «crétin». Affirmant que des excuses avaient déjà été adressées par Ducros, Chrétien a déclaré l'incident clos. «Je ne considère pas George Bush comme un moron, ni un tapon ou encore un toton: j'ai de bonnes relations et c'est un ami.» a t-il déclaré en Chambre. Il a ensuite minimisé l'incident en alléguant que crétin n'était pas un terme si terrible: «je ne dis pas, si elle avait dit "sans-dessein", "imbécile",ou "mongol", peut-être que cela aurait été plus sérieux. Et si elle l'avait traité de "tête d'eau", "d'arriéré mental" ou "d'ostie de mangeux de marde" alors là, je suis d'accord elle aurait été trop loin.»

Questionné à savoir si Bush recevrait des excuses officielles du gouvernement, Chrétien a décliné toute réponse mais selon Bob Fife, le journaliste qui avait surpris le commentaire de Ducros, il aurait marmonné en privé «qu'il pouvait ben aller se crosser avec une poignée de braquettes»; il n'a toutefois pu déterminer à qui de lui ou du président Bush le premier ministre s'était adressé. — (Ass. Pricks)

Les relationnistes déclenchent la grève

Québec — Le Syndicat des Relationnistes Politiques du Québec a voté hier en faveur de la grève générale, imitant ainsi leurs collègues américains qui sont en arrêt de travail depuis maintenant une semaine, grève qui a déjà coûté son poste au Sénateur républicain Trent Lott.

«Mon discours? Où est mon discours?»

Déjà les ravages se font sentir ici: l'anarchie règne chez les politiciens de tous les partis. La plupart se réfugient et refusent toute apparition publique de peur de commettre des bavures irréparables. D'autres par contre ont décidé de braver la tempête et tentent d'improviser sur le tas, avec des résultats souvent désastreux.

Jean Charest s'est surpris à traiter Mario Dumont de "petit merdeux arriviste", pour par la suite qualifier Bernard Landry de "mongol fier dégonflé". En réalisant sa bourde, il a prestement balbutié des excuses avant de s'enfuir à toutes jambes, poursuivi par une meute de journalistes.

Mario Dumont faisait pitié à voir en conférence de presse hier: «Nous sommes décidés à pousser plus en avant le débat et à revoir nos positions,» a t-il déclaré sans conviction, «afin de dégager des pistes de réflexion qui nous mèneront éventuellement vers des perspectives nouvelles, ce qui nous permettra de réinventer une approche innovatrice face aux nouveaux défis du Québec nouveau qui j'en suis convaincu ne manqueront pas de mettre nos convictions à l'épreuve et euh, de nous amener à revoir nos positions....»

Puis, sentant sans doute un certain flottement parmi l'assistance, il a ressenti le besoin de préciser: «nos positions sont claires....?»

Mario Dumont semble prier pour un miracle

Quant à Jacques Parizeau, on ne peut pas dire que son retour à la politique se couronne de succès: dans une allocution improvisée donnée devant des représentants du Congrès Juif, il a prononcé le mot "ethnie" quatre fois en l'espace de vingt minutes, avant de finalement s'écrier «cou donc, j'ai tu dit le mot ethnie, moi là?»

À l'Assemblée Nationale c'est la pagaille complète, et le "politiquement correct" a pris la poudre d'escampette alors que les députés s'en donnent à coeur joie en multipliant les commentaires de nature antisémite, mysoginiste, homophobe ou tout simplement insultante envers l'un l'autre, sous le regard découragé de la présidente Louise Harel qui a complètement perdu le contrôle, et ne peut que marmonner machinalement "à l'ordre, à l'ordre...".

Les politiciens fédéraux qui la trouvait bien drôle ont eu tôt fait de déchanter lorsque leurs propres rédacteurs ont décider d'enclencher la grève à leur tour par solidarité avec leurs homologues québécois, les effets n'ont pas tardé à se faire sentir: questionné au sujet des chômeurs, Joe Clark a candidement avoué que «la plupart de pays industrialisés prévoient une augmentation du taux de chômage au cours des prochaines années,» déclaration qui a semé la consternation au sein du parti conservateur alors que tous s'écrient «ah non, pas encore!!??»

Devant la gravité de la situation, Jean Chrétien a annoncé «l'éminence d'une loi spatiale» afin de «ramener les fauteuils de troubles à la raisin». Puis pris de panique, il s'est écrié «À l'aide!» et a plongé sous son bureau d'où il refuserait toujours de sortir au moment de mettre sous presse. — (LeToaster.com)

Andersen travaillera pour le PQ

Québec — Le premier ministre Bernard Landry a annoncé l'embauche d'une prestigieuse firme comptable américaine par le gouvernement du Québec. En effet, la firme Arthur Andersen collaborera avec le PQ dans le cadre de son plan d'action 'Horizon 2005'. Cette firme on le sait avait révolutionné le monde de la finance en introduisant le concept de nombres imaginaires dans le domaine de la comptabilité, une approche qui avait permis entre autres à Enron d'encaisser 10 milliards de profits qui n'existaient pas. «Si quelqu'un peut trouver 1.3 milliards à partir de rien, c'est bien eux» a lancé M. Landry. De son côté, le ministre fédéral aux finances John Manley s'est dit «fort intéressé» par ce concept de nombres imaginaires, et étudierait présentement la possibilité de l'appliquer au remboursement du déséquilibre fiscal. — (LeToaster.com)