Toute l'actualité sans la crédibilité

Blog de fausses informations et de vraie désinformation

En bref

Toutes nos nouvelles en bref

Aucun message portant le libellé International. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé International. Afficher tous les messages

lundi 5 février 2007

Bush a disparu

Un imposteur occuperait la place du président

Washington — On est toujours sans nouvelles du président Bush, qui aurait été kidnappé il y a de cela au moins quelques semaines, et peut-être l'année dernière selon de nombreux observateurs. Jusqu'à maintenant la victoire majoritaire démocrate au Congrès ainsi qu'au Sénat en novembre dernier semblait fournir une explication valable aux nombreux changements de cap sur ses politiques comme des tentatives de rapprochement; mais sa récente volte-face sur le sujet des changements climatiques a semé la pagaille à Washington alors que la rumeur se répand: le président Bush a été kidnappé et remplacé par un sosie.

L'histoire circule depuis un bout de temps: déjà en 2003 les premiers soupçons sont apparus lorsqu'il a admis candidement qu'il y avait aucun lien entre l'Irak et le 11 septembre. Mais c'est lors de l'édition de janvier 2006 de son discours sur l'état de la Nation que la rumeur a véritablement pris de l'ampleur, dûe à cette affirmation sur cette déclaration du président: «L'Amérique est accroc au pétrole,» une phrase qui en avait laissé plusieurs perplexes étant donné les relations qu'il a toujours entretenu avec l'industrie pétrolière.

Avis de recherche

Quand récemment il a reconnu les erreurs commises lors de la guerre en Irak, les rumeurs se sont multipliées; mais lorsqu'il a annoncé lors de son dernier discours sur l'état de la Nation des mesures visant à faire face à la menace des changements climatiques, peu d'observateurs ont manqué de remarquer qu'il avait jusqu'alors toujours persisté à nier l'existence du phénomène, qualifiant à maintes reprises l'environnementalisme de «science poubelle.»

Les spéculations vont bon train dans la capitale: conspiration environnementaliste, mise en scène du parti républicain pour dissimuler une convalescence, voire enlèvement perpétré par les extra-terrestres les thèses les plus farfelues se succèdent pour expliquer la disparition du Président. «Peut-être même est-il mort et un clone a pris sa place!» chuchotent les plus téméraires.

Naturellement, le parti Démocrate fait partie des suspects, et certains les accusent d'avoir engagé l'humoriste Steve Bridges, célèbre pour son imitation de Georges Bush, afin qu'il prenne sa place et se mette à instaurer des politiques qui lui sont dictées par le parti d'opposition. Celui-ci a d'ailleurs déjà été interrogé par le FBI, mais les soupçons qui pesaient sur lui auraient été levés après que l'on aie aperçu en compagnie du président lors d'une allocation donnée devant un congrès de correspondants de presse.

La démocrate présidente de la chambre Nancy Pelosi reconnaît que le président a subi d'importants changements, mais réfute toute l'histoire de kidnapping et nie catégoriquement toute implication de son parti dans un présumé complot. Elle fait valoir que le dernier budget déposé par le président demande une augmentation de 10% des sommes allouées à la défense «et ça c'est du Bush tout craché!» — (Ass. Pricks)

dimanche 10 décembre 2006

C'est l'Armistice!

Washington — C'est avec une explosion de joie que la foule a accueilli l'annonce de la victoire marquée par l'illumination sur la pelouse du Capitole de l'Arbre de Noël, de retour après une absence de sept ans durant laquelle un 'Arbre des Fêtes' ("Holiday Tree") a trôné à sa place. Le retour de l'appellation "Christmas Tree" marque avec fracas la capitulation sans conditions des Forces Laïques et la fin de la Guerre contre Noël, alors que le général Bill O'Reilly accueillait en grande pompe les dignitaires laïcs à bord du cuirassé Foxnews pour accepter la signature de l'acte de redition de Wal-Mart, dernier bastion de l'Empire judéo-laïc. Dans toutes les villes des États-Unis des manifestations de joie spontanées ont éclaté; à New-York, des milliers des citoyens en liesse ont envahi Times Square en chantant en choeur le Merry Christmas de John Lennon, jusque là interdit.

Célébrations

Le général O'Reilly se sera avéré comme un combattant de la première heure, alors que sa lutte a débuté bien avant le déclenchement officiel de la guerre: déjà durant les années soixante, alors que beaucoup de jeunes hommes de son entourage flânaient dans les jungles du Viet-Nam et du Cambodge, il luttait en première ligne dans les tranchées des premières agressions laïques en clamant «aucun bâtard n'a jamais gagné de guerre en mourant pour sa patrie; il l'a gagné en faisant mourir un autre pauvre bâtard pour sa patrie.»

Les hostilités auront donc duré près de six longues années, et auront été marqués par une campagne sanglante de "sauts de puce" transformant chaque place publique, chaque centre commercial et chaque chaîne de grands magasins en théâtre de combats sans merci où les forces expéditionnaires Évangéliques ont dû manifesté et boycotté en bravant le ridicule et la futilité. Si les batailles de Kohl's, Sears, Target et Macy's ont exigé un lourd tribut, la bataille de Wal-Mart se démarque des autres par son intensité et sa férocité.

Même les enfants n'ont pas hésité à monter au front, alors que 300 enfants du régiment Bishop Kelley Catholic School ont pris d'assaut la tête de pont de LaPeer au Michigan lors de la bataille de Meijer et Home Depot.

La levée de l'arbre
Les Marines érigent un arbre de Noël à Boston

À Boston, les combats ont particulièrement été rudes alors que les Marines évangéliques sous le commandement du Général Falwell ont bataillé ferme pendant des semaines sous un feu nourri de législations et de rectitude politique pour reprendre le contrôle de l'arbre des fêtes.

La Guerre a fait rage à travers les États-Unis, et s'est même étendue outremer alors qu'au Royaume-Uni l'opération Winterval destinée à prendre possession du saillant de Birmingham s'est avéré la bataille majeure du front britannique.

Le Général John Gibson, commandeur-en-chef des forces évangéliques a chaleureusement félicité tous les soldats qui ont participé à cette guerre d'envergure nationale, mais tient à prévenir ses troupes que si la guerre est terminée, les combats restent encore à faire alors que plusieurs poches de résistance subsistent; il se dit toutefois confiant: «Nous nous battrons dans les écoles, nous nous battrons dans les centres commerciaux, nous nous battrons dans les hôtels de villes et les cours de justice. Nous défendrons notre religion, peu importe le coût. Nous n'abandonnerons jamais.» — (Ass. Pricks)

dimanche 26 novembre 2006

L'Europe ne présentera pas d'excuses

Bruxelles — L'Union Européenne accepte finalement de verser un dédommagement aux victimes, mais ne présentera pas d'excuses officielles et persiste à vouloir nier l'existence d'un génocide en alléguant des causes naturelles pour expliquer l'extermination de millions d'hommes de Néanderthal entre les années 40,000 et 29,000 avant J.-C.. Cette décision controversée soulève l'ire de nombreuses organisations de défense des néanderthaliens qui accuse la Cour de Justice de discrimination raciale et de révisionnisme historique, mais celle-ci est catégorique dans son rapport de jugement: «nous n'avons observé aucune preuve irréfutable d'un quelconque nettoyage ethnique perpétré par les Cro-Magnons; selon toute probabilité les néenderthaliens se sont éteint à la suite d'une épidémie.»

Fosses communes?
Fosses communes?

La Cour accorde toutefois une compensation financière aux néenderthaliens en tant que victimes de désastre naturel; ce montant qui reste à déterminer sera accordé à quiconque pourra démontrer une descendance néenderthalienne, soit par leur arbre généalogique dûment homologué ou encore une preuve par ADN. — (Scheissers)

jeudi 12 octobre 2006

Bush appelle à la paix

Washington — Le président George W. Bush réclame des sanctions contre la Corée du Nord pour ses essais nucléaires, mais rejette l'idée d'une intervention militaire et appelle les Nations Unies à se tourner plutôt vers des solutions pacifiques. Il fait valoir que la preuve n'a pas encore été faite de la présence d'armes de destruction massive en Corée du Nord, et qu'il serait par conséquent mal avisé de déclencher les hostilités; il affirme favoriser la voie diplomatique.

Le canon fumant
La première ministre sud-coréenne Han Myung-Sook et des "graphiques de distraction massive"

Le président condamne les appels à la force, et s'en prend particulièrement à la Corée du Sud qui va jusqu'à exiger le recourir à une invasion armée. Il qualifie le président Roh Moo-Hyun de «cowboy irresponsable» et critique âprement cette «clique de faucons ultra-conservateurs dont l'influence dans le processus décisionnel de la république sud-coréenne ne cesse de s'accroître.»

Le premier ministre Stephen Harper se joint à Bush pour dénoncer les partisans de la guerre, et va jusqu'à accuser Séoul d'être manipulée par le puissant complexe militaro-industriel sud-coréen. Son homologue britannique Tony Blair abonde dans ce sens, et s'en prend également au Japon, seul allié apparent de la Corée du Sud dans cette histoire, en les qualifiant de «laquais de l'impérialisme Hans.»

Roh Moo-Hyun réfute toutes ces allégations, et affirme qu'au contraire de ce que Bush prétend, la présence d'AMD en Corée du Nord ne fait aucun doute et que le test nucléaire effectué lundi n'était pas un bluff. Le président affirme être en faveur de la paix, mais déclare qu'il ne tolérera aucune menace à la sécurité du peuple sud-coréen: «C'est une lutte entre le bien, et c'est une lutte entre le mal,» déclare-t-il en poursuivant: «Vous êtes soit avec nous, ou soit contre nous.»

Moo-Hyun n'hésite pas à qualifier le dictateur nord-coréen Kim Jong-Il de «Hitler des temps modernes», et se dit déterminé à veiller à ce que le continent asiatique demeure libre de toute influence européenne ou américaine, conformément à la doctrine Mong-Wo.

«Les États-Unis sont pacifiques, et n'accorderont aucun soutien à toute nation qui en envahirait une autre sous de faux prétextes,» déclare Bush sans ambages. Il appelle les pays à respecter les décisions des Nations Unies, et condamne fermement toute action militaire qui irait à l'encontre du Conseil de Sécurité. Ces déclarations sont froidement accueuillies par le gouvernement sud-coréen qui appelle au boycott des produits américains, notamment le Coca-Cola servi dans les cafétérias de la Maison Bleue qui a été rebaptisée "People-Cola". — (Scheissers)

samedi 29 juillet 2006

Pas de solution en vue au Moyen-Orient

Beyrouth — La crise au Moyen-Orient atteint sa [17eme journée / 10eme mois / 20eme année / 2eme millénaire] alors qu'Israël poursuit ses bombardements sur le [Liban / Palestine / Jordanie / Égypte], et soutient que ces frappes, en représailles aux [attentats suicides / enlèvements / assassinats] orchestrés par le [Hamas / Hezbollah / Jihad] sont effectuées de façon mesurée. Toutefois le [Hamas / Hezbollah / Jihad / OLP / Al Qaïda] soutient que ces attaques contre des civils sont injustifiées et menace Israël de [attentats suicides / assassinats / enlèvements / attaques au lance-roquettes] en représailles.

Un jour sans fin
Un "jour sans fin" pour Condoleeza Rice

La secrétaire d'État américaine [Condoleeza Rice / Madeleine Albright / James Baker / Henry Kissinger] retournera dans la région dans le courant de la semaine afin de tenter de redémarrer le processus diplomatique; mais avec l'échec de la [conférence de Rome / accord de Genève / plan Bush / plan Clinton / plan Tenet / commission Mitchell / accords SALT], les chances d'un accord semblent minces: Israël refuse de mettre fin à ses [bombardements / raids de commandos / incursions armées] tant que le [Jihad / OLP / Hamas / Hezbollah / etc] continuera à organiser des [lancements de missiles / attaques kamikazes / vous comprenez le principe] et affirme se trouver en état de légitime défense. De son côté le [Hezbollah / Hamas / Intifada / whatever] affirme être en état de légitime défense et d'agir en représailles aux [attaques / frappes / garrochage de bombes]; mais Israël rétorque que ces attaques représentent des actions d'auto-défense en réponse aux [attentats terroristes / kidnappings / yada yada yada] organisées par le [Jihad / Empire Ottoman / Mordor / c'est fini oui?], qui eux rétorquent à leur tour qu'ils n'agissent que pour se défendre contre les [bon ça va faire, on y passera pas la soirée]

Des manifestations ont lieu partout dans le monde, surtout aux USA et en Europe pour dénoncer la politique du [Liban / Israël / Iran / Irak / Syrie / Afghanistan / Grèce / Constantinople / Outrémer / Empire Perse / Assyrie], mais aussi dans une forte mesure pour porter le blame sur l'intervention [américaine / française / onusienne / britannique / croisée / alexandrienne] et son effet déstabilisateur sur cette région du monde.

De son côté, le principal intéressé dans toute cette affaire [Dieu / Allah / Yahweh / Jéhovah / Vishnu / Bill Murray] refuse d'émettre tout nouveau commentaire, se bornant à nier une fois de plus avoir déjà fait quelque promesse que ce soit concernant une quelconque terre [sacrée / sainte / promise] malgré tout ce que les protagonistes des deux camps peuvent bien prétendre. Questionné au sujet d'une possible intervention de sa part, il a avoué avoir été tenté de noyer toute la région sous 400 mètres d'eau pour en «finir avec ces crétins une bonne fois pour toutes,» mais préfère s'abstenir en fin de compte, présumant qu'ils «finiront bien un beau jour par tous s'entretuer jusqu'au dernier et me crisser la paix avec leurs niaiseries.» — (Ass. Pricks)

mardi 18 avril 2006

Autres déclarations choc de la part d'Ahmadinejad

Téhéran — Le président de l'Iran Mahmoud Ahmadinejad s'est de nouveau livré à une allocution musclée lors d'un défilé militaire. Il a déclaré d'une voix neutre et posée que le programme d'enrichissement nucléaire iranien n'est destiné qu'à l'usage civil, pour ensuite se mettre subitement à vociférer comme une mégère acariâtre que «Israël doit disparaïtre de la carte!». Ces permutations de voix se sont poursuivies tout le long de son allocution devant une foule complètement électrisée, si quelque peu confuse.

Mahmoud Bates

Le président Ahmadinejad a repris sa voix normale pour déclarer que «l'armée iraniennne est au service de la paix, et n'est une menace pour personne,» pour ensuite ajouter en changeant de nouveau pour une voix aigüe et grinçante «sauf envers nos ennemis, qui sont Israël, les États-Unis, l'Union européenne, les Nations Unies, l'Amérique du Nord, le Danemark, le Vatican, le G8, la conspiration internationale sioniste, Microsoft, Mars, CNN, Comedy Central, le National Geographic, les Illuminati, les Raëliens, la réserve Fédérale, les franc-maçons...,» liste qu'il a continué d'énumérer durant une bonne heure.

«L'armée iranienne coupera la main de tout agresseur,» a déclaré M. Ahmadinejad en ajoutant que l'Iran «voulait la paix, la sécurité et le progrès pour tous les peuples, en particulier dans les pays de la région,» toujours avec les alternances de voix. Plusieurs observateurs ont décrit ce comportement bizarre comme un dédoublement de la personnalité, comme si deux personnes distinctes se disputaient un seul et même corps.

Norman Ahmadinejad

Le chef d'État a réitéré la position négationniste qu'il avait affiché en décembre dernier, en déclarant que «l'holocauste est un mythe,» que «l'évolution est un acte de foi,» et que le réchauffement planétaire est de «la science-poubelle ("junk science").» Questionné au sujet de son dossier médical, il a rétorqué avec véhémence «La psychiatrie est une pseudoscience! Vous ne savez rien sur l'histoire de la psychiatrie, moi je la connais!»

Ahmadinejad a finalement clos son discours en déclarant tout d'abord «Qu’on le veuille ou non, le régime sioniste se dirige vers l’anéantissement»; reprenant sa personnalité "normale", il a regardé à gauche et à droite en bafouillant plaintivement «non mère, non!», puis a muté de personnalité de nouveau pour grincer de façon menaçante «Israël est un arbre pourri et asséché qui pourra être balayé par une seule tempête! Tue-la, Mahmoud! Tue-laaaaa!»

Israël affirme de pas considérer la possibilité de représailles pour l'instant, mais maintiendra l'Iran sous surveillanc; le premier ministre Ariel Sharon incite ses citoyens à la vigilance, particulièrement s'ils prennent une douche. — (Scheissers)

vendredi 17 mars 2006

Offensive américaine contre l'Arabie Saoudite

Samarra — Les forces armées américaines ont lancé hier une vaste opération militaire contre l'Arabie Saoudite. Baptisée opération Swarmer ("essaim"), cette offensive qui avait pour but de débusquer et de capturer des têtes dirigeantes du réseau Al Qaïda s'est soldée par un échec, alors que les services de renseignements états-uniens se sont encore montrés incapables de trouver l'emplacement exact de l'Arabie Saoudite; l'expédition s'est plutôt retrouvé encore une fois en plein coeur de l'Irak où ils tournent en rond depuis maintenant près de trois ans.

Plus de 50 avions, 200 véhicules et 1500 soldats ont abouti dans une plaine située dans la région de Samarra à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad, et à quelques milliers de kilomètres de Riyad, leur objectif principal. Ainsi, au lieu de frapper le quartier général d'Al-Qaïda, les forces combinées américaines et irakiennes se sont contentées de capturer une cinquantaine d'irakiens, ainsi que quelques caches d'armes. Il n'y a eu toutefois aucun contact avec des rebelles ou des membres présumés d'Al-Qaïda, selon le commandant de la 101e aéroportée le Lt.-Col. John Calahan.

Rumsfeld en briefing
Le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld explique en conférence les difficultés rencontrées en Arabie Saoudite

Ce dernier tente de justifier les difficultés de retrouver le royaume saoudien - que les services de renseignements des États-Unis et d'autres nations désignent comme le foyer du réseau terroriste Al-Qaïda et le pays d'origine de la famille Ben-Laden dont Ossama est issu - en invoquant la topographie essentiellement désertique de cette partie du monde. «Le Moyen-Orient montre un paysage peu varié, où les déserts offrent un nombre limité de point de repères et où il est facile de se perdre.»

Par contre cette explication ne fait pas l'unanimité chez les observateurs, qui soulignent que les américains n'ent sont pas à leur première bavure du genre. Ils rappellent notamment l'incident où dans les années soixante, ils ont bombardé le Cambodge par erreur en se croyant au Viet-Nam, pays qu'ils avaient lui-même envahi alors qu'ils tentaient en fait de combattre l'empire soviétique situé à plus de cinq mille kilomètres de là. Plus près de nous, les États-Unis envahissent et/ou bombardent à peu près tout ce qui respire en Amérique centrale depuis maintenant un demi-siècle, sans jamais voir parvenu à débusquer le repaire de Fidel Castro qui semble déterminé à narguer l'hégémonie américaine jusqu'au jour de son 120e anniversaire.

Le commandant des forces combinées irakiennes-américaines, le Major-Général Peter Schiarelli juge ces critiques trop sévères, faisant valoir les succès remportés par les forces américaines dans la guerre contre le régime taliban: «Je voudrais faire remarquer qu'en cette occasion nous avons trouvé l'Afghanistan du premier coup, même s'il faut tout de même reconnaître que nous avons en une occasion au moins confondu les talibans avec des soldats canadiens.»

Le président George W. Bush continue toutefois de soutenir ses troupes en réitérant que «La guerre au terrorisme fait du progrès. Tôt ou tard nous trouveront l'Arabie Saoudite repaire de mes bons amis les Ben Laden, peu importe qu'elle se trouve en Irak, en Iran ou en Syrie.» — (Scheissers)

jeudi 16 mars 2006

La commission Roberts remet son rapport

Washington — La commission d'enquête présidée par le juge en chef à la cour suprême John G. Roberts Jr. a remis son rapport final au sujet de la tentative d'assassinat de l'avocat Harry Whittington. Ce rapport conclut à un acte isolé de la part de Dick Cheney, et rejète toute possibilité de complot dans l'attentat au cours duquel Whittington fût atteint au visage par un coup de feu qui a failli lui coûté la vie: «Cette commission n'a trouvé aucune preuve ou indice démontrant la présence d'une conspiration intérieure ou étrangère: le vice-président Cheney a agi seul, sans aide ou instructions d'autre(s) personne(s), groupe(s), ou nation(s).»

Toutefois ces conclusions se heurtent à de nombreuses critiques, alors que plusieurs témoins affirment avoir aperçu un second tireur embusqué sur un tertre gazonné près du ranch Armstrong. Le procureur de la Nouvelle-Orléans Jim Letten pour un remet en question la notion qu'un seul projectile aie pu causer autant de blessures à Whittington, et surnomme avec dérision les explications ballistiques de la commission de «thèse de la chevrotine magique.» Il va ensuite encore plus loin, en faisant part de sa conviction d'être en présence d'une vaste conspiration «qui remonte jusqu'au vice-président lui-même.» — (Ass. Pricks)

dimanche 12 mars 2006

Pat Robertson: «Justice est faite»

Virginia Beach — Pat Robertson déclare que «Justice a été rendue» au sujet de la mort de Slobodan Milosevic, qui subissait depuis quatre ans un procès pour des crimes contre l'humanité commis durant les années 90. Selon le controversé télévangéliste américain, l'infarctus subi samedi matin par l'ex-président de l'ancienne Yougoslavie est «un signe manifeste de la justice divine, et un avertissement de Dieu pour les fautes qu'il a commis.» Robertson, qui émet régulièrement des déclarations du genre dans le cadre de son émission "The 700 Club", soutient que «la mort paisible à un âge avancé représente la terrible punition infligée par le Tout-Puissant à la mesure des crimes commis par celui que Condoleeza Rice qualifie d'une des pires forces démoniaques d'Europe depuis bien longtemps, et une consolation pour les milliers de victimes. La justice des hommes ne pourra jamais se mesurer à celle de Dieu,» affirme Robertson qui refuse toutefois de commenter sur la possibilité d'un empoisonnement. — (Ass. Pricks)

mardi 14 février 2006

Haïti de nouveau au bord du calme

Port-au-Prince — La situation s'aggrave en Haïti, alors que l'espoir de rétablissement de tyrannie que les manifestations violentes de lundi laissaient entrevoir fait place depuis hier à l'accalmie, ce qui fait de nouveau présager une chute de la dictature et un glissement éventuel vers la démocratie de ce traditionnel havre du despotisme qu'est Haïti. Cette brusque retombée des violences n'est pas sans inquiéter la population locale, qui entrevoit avec appréhension la possibilité de se voir forcée de prendre leur sort en mains sans pouvoir compter sur la volonté implacable d'un dictateur incontesté.

C'est un coup dur pour les Haïtiens, qui font face depuis déjà une décennie à une montée de la démocratisation des instances gouvernementales. «L'on croyait bien que tout était rentré dans le désordre lundi, avec les émeutes et les répressions policières qui reprenaient,» nous a confié une passante, «on était tous contents de reprendre la routine habituelle des coups, des brimades et des destructions. Mais là on dirait bien que ce n'était que tout ça n'était qu'un faux espoir.»

La plus grance source d'inquiétude réside dans la présence de plusieurs partis mettant aux prises des candidats différents, ce qui menace les fondements mêmes de la monocratie qui a fait de la république haïtienne le fer de lance de la junte militaire depuis près de deux siècles; certains craignent même un retour du parlement de Jean-Bertrand Aristide qui avait plongé Haïti dans l'ordre au début des années 80, avec la dissolution des forces armées et des tontons-macoutes, les piliers de la répression totalitaire.

Écolières en Haïti
Des images qui ne sont guères de mauvais augure

Le président sortant Gérard Latortue tente quant à lui de se faire rassurant, et affirme mettre tout en oeuvre afin de conserver le pouvoir de façon illégitime, mais le scrutin qui s'est tenu la semaine dernière, malgré les irrégularités constatées par le candidat en tête René Préval, et le dépouillement des votes qui n'en finit plus, ne s'avère être rien de plus aux yeux de nombreux observateurs qu'une élection-fantoche fantoche.

Comme si ce n'était pas assez, il semble que les défenseurs du totalitarisme auront à composer avec une véritable conspiration internationale, notamment du conseil de sécurité des Nations-Unies qui soutiennent Préval. L'envoyé spécial de l'ONU, Juan Gabriel Valdes, a d'ailleurs souligné au sortir de sa rencontre que le candidat vedette lui avait fait part de son souhait d'appeler le peuple haïtien à rester «paisible et patient.»

Latortue a demandé aux Nations-Unies le retrait immédiat des forces de la Minustah dont l'intervention sapent le travail des bandes armées qui hantent les rues des bidonvilles du mieux qu'elles peuvent, ainsi que la mise en place par les puissances étrangères de représailles économiques afin d'accroître le niveau général de pauvreté et les inégalités sociales qui «permettront d'instaurer un climat de corruption généralisée et de répression brutale propices à la restitution du totalitarisme.» — (Ass. Pricks)

lundi 6 février 2006

Le monde islamique en deuil

Beyrouth — Trois mois après les terribles attentats à la caricature qui ont fait une victime innocente, les manifestations de tristesse qui se déroulent depuis maintenant quatre jours dans le monde arabe ont atteint hier le Liban alors que des milliers de fidèles se sont assemblés devant l'ambassade du Danemark à Beyrouth pour y observer une vigile silencieuse à la mémoire du prophète Mahomet, sauvagement insulté par un acte de terrorisme caricatural perpétré le 30 septembre dernier dans le journal danois Jyllands-Posten.

Manifestants pacifiques

Cette démonstration de consternation contrite, une réponse à l'appel d'un groupe inconnu appelé "Mouvement national pour la défense du prophète Mahomet" s'est poursuivi dans le quartier chrétien d'Achrafiyé, où les manifestants ont lancé des fleurs en direction des églises et commerces en un vibrant appel à la paix et la sérénité.

À travers le monde, tous les musulmans descendent spontanément dans la rue pour dénoncer avec dignité l'intolérance et le climat de terreur exarcerbé par ce geste qualifié d'«agression flagrante contre l'islam et une expression de dédain à l'encontre de la nation musulmane» selon le prêche d’un prédicateur. En Cisjordanie, un cadre du Hamas murmurait avec une profonde tristesse à la foule prostrée «Je prierai pour ces criminels caricaturistes», cependant qu'au Qatar l'influent religieux Youssef el-Qardaoui exhortait le monde musulman à observer une «journée internationale d'indignation polie mais ferme».

Manifestants se recueillant

À Washington, la Maison-Blanche a émis un communiqué dénonçant les attentats danois, et offerts leurs condoléances aux familles de la victime; le président Bush a d'ailleurs donné l'exemple en donnant du sang devant les nombreuses caméras de télévision, et a appelé les citoyens à faire de même pour venir en aide aux victimes des attentats. À Londres, Tony Blair a déclaré «nous nous souviendrons des événements du 30 septembre 2005», cependant qu'en France, le président Chirac s'est écrié spontanément «Aujourd'hui, nous sommes tous musulmans!»; ce dernier a ajouté déplorer les appels à la guerre satirique proférés par des groupes radicaux de défense de la liberté d'expression, notamment le quotidien France-Soir qui a exhorté les fidèles à perpétrer d'autres attentats en titrant à la une «Oui, on a le droit de caricaturer Dieu!»

«Le fait que les dessins publiés en Europe assimilent islam et terrorisme explique la réaction paisible des musulmans, bien plus que le fait d'avoir représenté le prophète», explique une experte espagnole de l'islam. C'est la raison pour laquelle les manifestants ont choisi d'exprimer leur désaccord de façon polie et civilisée, afin de contredire cette image et de faire mentir les prophètes de malheur.

Dans sa mosquée Adda'wa, à Paris, Larbi Kechat déclarait en homélie «le terrorisme le plus abject est le terrorisme symbolique qui déverse des torrents de violence;» il poursuivait en affirmant que l'Islam est une nation civilisée, déterminée à faire valoir ses principes de façon paisible et rationnelle: «il est dommage qu'en Occident la tendance se veut plutôt de s'adonner à des actes de barbarie pour passer leur message, et de tenter d'imposer leur volonté par la force brutale, l'intimidation et en s'attaquant à des prophètes innocents.» — (Ass. Pricks)

mercredi 1 février 2006

Le FSB aurait trouvé d'autres "roches-espions"

Moscou — Une semaine après la découverte d'une "roche-espion" dans un parc de Moscou que des diplomates britanniques aurait prétendument utilisé pour transmettre des informations secrètes, le bureau fédéral de sécurité russe (FSB) a affirmé dans un rapport publié hier avoir trouvé d'autres fausses pierres de ce type, cachant à l'intérieur un matériel électronique sophistiqué permettant de recevoir et de transmettre des informations par connection sans-fil.

Lot de roches saisies
Lot de matériel d'espionnage saisi

«Nous avons affaire à une véritable conspiration à l'échelle nationale» déclare le directeur du FSB Sergei Ignatchenko, qui a d'ailleurs émis une directive à tout les citoyens russes leur recommandant de rapporter aux autorités compétentes tout rocher, pierre, roche, caillou, galet ou gravelle; les montagnes, collines ou toute autre masse rocheuse ne pouvant être déplacées devront être signalées.

Selon Saskia Tcheouanne, une porte-parole du FSB, toutes ces roches-espions feraient partie d'un vaste réseau d'espionnage à l'échelle du pays. «Ces appareils sont reliées en un réseau électronique avec des ramifications dans tous les recoins de la Russie: toutes les informations recueillies par ce réseau est envoyée vers une véritable armada de satellites espion hyper hi-tech contrôlés par le MI6.» De plus, le FSB affirme avoir la preuve de l'existence d'une antenne réceptrice parabolique fabriquée avec la même technologie hautement sophistiquée de la pierre-espion, et située discrètement dans une banale plaine de la région de Salisbury.

Roches hi-tech
En haut, l'antenne de réception; en bas, les satellites-espions

Tcheouanne soutient que ce réseau aurait coulé de nombreuses informations confidentielles, notamment les secrets de production du caviar russe et la cachette du célèbre Salon d'Ambre original. La porte-parole a ensuite ajouté «les espions ont de plus subtilisé le secret d'État le plus jalousement gardé de Russie, à savoir celui du charisme de Poutine.» Lorsque notre reporter lui a fait remarquer que Vladimir Poutine n'a en fait aucun charisme, elle s'est écrié «Justement, c'est ça le secret!»

Les critiques se font toutefois nombreuses, particulièrement de la part des organisations non-gouvernementales qui voient dans cette affaire un prétexte afin de mettre fin à leurs activités; le gouvernement russe se plaignent depuis quelques années que le gouvernement britannique finance des groupes de défense des droits de l'homme en Russie. Mais Tcheouanne réfute ces allégations, et retourne la balle dans le camp des autorités occidentales en faisant valoir que «celles-ci sont elles-même à l'origine de nombreuses tentatives d'ingérence dans des organismes subventionnés par l'État de Russie, particulièrement des agences de mannequins qui aident des jeunes filles des campagnes à se trouver des emplois à l'étranger.»

Pour le moment, le FSB ne détient qu'un seul suspect, qui plaide son innocence et s'est borné jusqu'à présent à déclarer «My name is Flintstone; Fred Flinstone.» — (Scheissers)

lundi 16 février 2004

Bush forme une commission d'enquête sur les ADM

Washington — George W. Bush a annoncé qu'il y aura enquête sur ses services de renseignements afin de «trouver le ou les boucs émissaires sur qui il sera possible de jeter le blâme pour les fausses informations que mon administration a fourni au peuple américain».

Baptisée opération "Upcoming Elections", cette vaste enquête sera sous la responsibilité d'une commission impartiale menée conjointement par l'ex-sénateur démcrate Chuck Robb, et l'ancien juge à la Cour d'Appel Laurence Silberman. Ils devront trouver les carences réelles ou imaginées qui serviront à exonérer le président de tout blâme, du moins jusqu'à la remise du rapport final prévue en 2005.

Bush nie les allégations liant cette enquête avec la campagne électorale imminente, et soutient que la décision de former la commission n'est en aucun cas liée avec la chute de sa cote de popularité dans les récents sondages: «La population se demande avec raison, "avons nous menti au sujet des armes de destruction massive?". La commission devra une réponse négative à ces doutes et y substituer un fiasco fabriqué de toutes pièces.»

Le président sortant fait valoir que les enquêteurs ne devront épargner aucun effort afin de dénicher une ou plusieurs têtes de turcs à qui faire porter le chapeau. «Nous n'avons pas de suspects en vue, mais avons déjà établi un profil type de ce genre de "patsy".» Ce profilage décrirait un fonctionnaire mineur "ayant un large dos", qui serait catalogué comme fauteur de troubles et non-essentiel ("expendible"), qui possiblement se trouverait en travers des aspirations ambitieuses d'un de ses pairs, et qui serait considéré par son entourage comme une personne "qui en sait trop". «Et s'il porte un turban, ce sera pour le mieux» ajoute Bush.

Bush tient à défendre malgré tout sa décision d'envahir l'Irak. «C'était une mesure nécéssaire: Saddam Hussein n'avait pas d'armes de destruction massive, et n'avait en fait jamais mentionné en posséder ou projeter d'en fabriquer ou même menacé d'en envoyer, mais nous savons qu'il avait des fantasmes secrets à ce sujet.»

Questionné au sujet de la responsabilité du directeur de la CIA George Tenet, Bush affirme l'exonérer de tout blâme, et affirme avoir pleinement confiance en sa compétence: «La preuve, nous considéront sérieusement l'option de lui offrir un poste d'ambassadeur, possiblement au Danemark.» — (LeToaster.com)

samedi 26 avril 2003

Pyonyang se défend d'avoir fait un pied de nez

Pékin — Le dictateur nord-coréen Kim Jong Il a démenti avoir adressé un «pied de nez» comme l'affirme le porte-parole de la Maison-Blanche Ari Fleisher. Celui-ci a en effet déclaré en sortant d'une rencontre autour du programme nucléaire entre les États-Unis, la Chine et la Corée du Nord à Pékin que «la Corée du Nord a envoyé un véritable pied de nez aux nations du monde», ce que réfute Jong Il: «J'avoue avoir montré le doigt à quelques reprises, ainsi que de nombreux bras d'honneur. Je me rappelle aussi d'avoir "mooné" M. Fleisher à un certain moment, mais de pied de nez je ne garde aucun souvenir.»

Questionné au sujet de sa politique sur son programme nucléaire, le dictateur a répondu: «Plusieurs éminents spécialistes américains affirment que la bombe nucléaire est un gage de paix: nous avons donc décidé de nous pacifier.» — (Scheissers)

jeudi 20 février 2003

Bush demande au Congrès de déclarer la guerre

Washington — Conformément à sa nouvelle stratégie de suprématie globale, le président américain George W. Bush a formellement demandé hier au Congrès américain le mandat d'attaquer les États-Unis. Bush invoque des «preuves accablantes» de la présence d'armes de destruction massive, notamment plus de 10,000 missiles nucléaires prêts à être lancés en moins de 20 minutes. «Nos rapports sont formels,» explique Bush «George W. Bush dépense plus de 25 milliards $ par année pour le maintien d'armes nucléaires.» Le président a également pointé du doigt la nouvelle stratégie de suprématie globale du président Bush, la qualifiant de «signe évident de l'aggressivité de Bush et de ses vues expansionnistes.»

À New-York, le secrétaire général aux Nations-Unies, M. Kofi Annan a chaudement accueilli l'annonce du président, et pour une fois s'est prononcé fortement en faveur d'une intervention musclée. Il a affirmé son intention de faire tout ce qui est en son pouvoir afin d'obtenir le soutien de la communauté internationale, ce qui ne devrait pas représenter trop de difficultés alors que le Conseil de sécurité des N-U a entériné à l'unanimité moins un l'appui inconditionnel envers Bush. Le président français Jacques Chirac a d'ailleurs déclaré être «plus qu'enthousiaste» à l'idée de mettre l'Amérique au pas: «Depuis longtemps les américains affiche une attitude méprisante et hostile à l'encontre du peuple français. Il nous fera grand plaisir d'assister notre allié de toujours les États-Unis d'Amérique à enrayer la menace des américains, ennemis de la France.» De son côté Jean Chrétien se montre moins enthousiaste mais s'est tout de même dit ouvert à la possibilité d'un éventuel envoi de troupes de maintien de la paix au Canada, un état satellite des États-Unis.

Missiles américains
Selon les experts américains, l'Amérique possèdera des missiles nucléaires capables d'atteindre l'Europe «dès l'année 1955»

À New-York, le secrétaire général aux Nations-Unies, M. Kofi Annan a chaudement accueilli l'annonce du président, et pour une fois s'est prononcé fortement en faveur d'une intervention musclée. Il a affirmé son intention de faire tout ce qui est en son pouvoir afin d'obtenir le soutien de la communauté internationale, ce qui ne devrait pas représenter trop de difficultés alors que le Conseil de sécurité des N-U a entériné à l'unanimité moins un l'appui inconditionnel envers Bush. Le président français Jacques Chirac a d'ailleurs déclaré être «plus qu'enthousiaste» à l'idée de mettre l'Amérique au pas: «Depuis longtemps les américains affiche une attitude méprisante et hostile à l'encontre du peuple français. Il nous fera grand plaisir d'assister notre allié de toujours les États-Unis d'Amérique à enrayer la menace des américains, ennemis de la France.» De son côté Jean Chrétien se montre moins enthousiaste mais s'est tout de même dit ouvert à la possibilité d'un éventuel envoi de troupes de maintien de la paix au Canada, un état satellite des États-Unis.

Seul de son camp, le premier ministre britannique Tony Blair est toutefois en désaccord, et prône une approche plus modérée; il préfèrerait la mise en place d'inspecteurs de l'ONU qui auront libre accès aux infrastructures militaires américaines, ainsi qu'aux installations présidentielles, tel que la Maison-Blanche et le Capitole; mais Bush balaie cette option du revers de la main en rappelant qu'elle a déjà été tentée par le passé sans succès: «les États-Unis compte le plus grand nombre de représentants des Nations-Unies présents sur son territoire, et voyez le résultat.»

Bush et un militaire
Un officier explique au président les détails de l'opération "Trailerpark Storm"; à l'arrière-plan, des hélicoptères Black Hawk sur le point d'envahir le Minnesota

«Il est important de comprendre que Bush n'a aucunement l'intention de reculer» poursuit Bush, «il a maintes et maintes fois démontré ses intentions belliqueuses: au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Afrique, partout où ils sont passé les États-Unis ont fait la preuve de leur mépris envers la liberté et l'indépendance des nations du monde. En tant que protecteur de la liberté et de l'indépendance des nations du monde, il est du devoir des États-Unis d'intervenir.»

Bush va encore plus loin: «avec le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle Zélande, les États-Unis sont à la tête d'un véritable "Échelon du Mal", exerçant leur mainmise tentaculaire dans l'économie des nations. La population est fortement endoctrinée dès l'école maternelle à l'aide d'un "serment d'allégeance" qu'ils sont forcés de réciter chaque jour. Ils sont fanatiquement dévoués à leur drapeau, qu'ils croient être une manifestation directe de la volonté de leur dieu.»

Bush a conclu en lançant un vibrant appel à la population: «Les États-Unis représentent une grave menace à l'équilibre mondial et la souveraineté des nations, et il incombe aux États-Unis de faire face à cette menace. Nous nous devons d'attaquer et de vaincre toutes les manifestations du fanatisme religieux aveugle avec une ferveur et une foi inflexible; que Dieu nous vienne en aide.» — (Ass. Pricks)

lundi 27 janvier 2003

15 heures de rubans sur JFK déclassifiés

Boston — La John F. Kennedy Library and Museum a annoncé la déclassification de près de 15 heures d'enregistrements de rencontres et de conversations qui eurent lieu entre le 6 décembre 1962 et le 2 février 1963 à l'intérieur du Bureau Ovale et du Cabinet à la Maison-Blanche. Ces enregistrements jusqu'à maintenant classés secrets défense témoignent d'un passé révolu: les conversations portent entre autres sur la situation explosive en Afrique centrale, la menace que la Chine représente pour l'hégémonie américaine, les relations difficiles avec l'Alliance franco-allemande concernant une éventuelle intervention militaire américaine contre le dictateur Ho Chi Min visant à libérer le peuple sud-vietnamien, ainsi que l'influence néfaste qu'une récéssion économique pourrait avoir sur ses chances de ré-élection. «Une véritable capsule temporelle,» affirme la direction du musée, «qui nous ouvre une fenêtre donnant sur une époque différente, avec des gens qui vivaient une situation différente.» — (Ass. Pricks)

samedi 18 janvier 2003

La Corée du Nord réclame les ogives chimiques

Oukhaider — Les 12 ogives chimiques découvertes par les inspecteurs de l'ONU dans un entrepôt de Oukhaider, à 120 km au sud de Bagdad, appartiendraient à la Corée du Nord, selon un représentant dépêché par le dictateur Kim Jong Il. Ces ogives, qui dateraient des années 80, faisaient en fait partie de l'entente que ces deux pays entretenaient à l'époque, par laquelle L'Irak fournissait des missiles à la Corée du Nord en échange de la technologie nucléaire.

«Nos dossiers indiquent qu'il manquait toujours 12 ogives afin de compléter la transaction,» affirme le diplomate Sing Mai Song. «Nous avons longtemps cherché ces ogives manquantes et soupçonnions tout le monde de nous les avoir subtilisés.»

Sing a ensuite addressé des reproches à Saddam Hussein, et déclaré qu'à l'avenir que son gouvernement n'accepterait de transaction avec les irakiens qu'à condition que ceux-ci paient à l'avance. «L'absence de ces ogives nous a fait un tort considérable; entre autres en 1988 nous avions dû annuler nos plans au sujet des Jeux Olympiques de Séoul.»

Le chef des inspecteurs de l'ONU Hans Blix se dit quant à lui «soulagé de constater que ces armements nocifs ne se retrouvent pas entre les mains d'un dictateur mégalomane, et qu'elles ne constituaient plus un risque envers le peuple américain.»

Bouteilles de destruction massive
Lot d'armes de destruction massive saisies par les inspecteurs

Mais Washington reste sceptique: «Le fait que Saddam Hussein ne dispose plus de ces ogives ne prouve rien,» soutient le secrétaire d'État américain Colin Powell: «nos services de renseignements font mention de la présence d'autres armes de destruction massive sur le sol irakien: des fusils avec leurs cartouches, des couteaux, une provision presque inépuisable de bâtons et de pierres ainsi que tout un arsenal de bouteilles vides qui font présentement l'objet d'analyses afin de déterminer si elles auraient servi à fabriquer des cocktails molotov.»

Pendant ce temps, le ton durcit au Conseil de sécurité de l'ONU. Le président George W. Bush se déclare prêt à se conformer à une résolution onusienne, «à condition qu'elle va dans le sens d'une intervention militaire en Irak.» De plus, il prévient des conséquences fâcheuses que toute idée d'action unilatérale de la part du Conseil pourrait occasionner, et enjoint ce dernier de se conformer aux décisions de la Maison-Blanche.

Les réactions ne se sont pas fait attendre: réunis au Château de Versailles pour célébrer le 40e anniversaire du traité de l'Élysée, le président français Jacques Chirac et le chancellier allemand Gerhard Schröder ont tous deux fait allusion à l'éventualité d'exercer leur droit de veto pour contrer les plans américains.

Schröder a lancé un sérieux avertissement aux États-Unis, laissant sous-entendre qu'il pourrait «envisager la possibilité de froncer les sourcils, d'adopter une attitude hautaine, et même de hausser le ton.» Chirac de son côté va encore plus loin et laisse planer la menace de «proférer des obscénités» en représailles.

Quant au principal intéressé de tout ce brouhaha, Saddam Hussein reste imperturbable. Dans une allocution à son peuple intitulée «Discours de la Mère de toutes les batailles», le président irakien a qualifié les Américains de «Mongols de l'ère moderne» rappelant que les Mongols avaient conquis et saccagé Bagdad au XIIIe siècle. À Ottawa, les partis d'opposition ont violemment réagi, qualifiant «d'inacceptables» les propos de Hussein, et ont immédiatement sommé Jean Chrétien de demander la démission du dictateur. — (Scheissers)

vendredi 20 décembre 2002

Bush traité pour dépression nerveuse

Washington — George W. Bush souffrirait de dépression nerveuse, selon la Maison-Blanche, suite à la déception qu'il aurait ressenti face à la déclaration irakienne. Le président serait «fort préoccupé» par les omissions dans la déclaration, qu'il a qualifié sur un ton contrit de «forte déception pour ceux qui désiraient la paix» lors d'une réunion hier avec Kofi Annan et d'autres diplomates étrangers. La mort dans l'âme, il a ensuite donné le feu vert au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld pour doubler le nombre de troupes déployées dans la région du Golfe Persique. Il s'est par la suite enfermé dans ses appartements, d'où des pathétiques sanglots auraient résonnés toute la nuit. «C'est un dur coup pour lui,» constate la première Dame Laura Bush: «il désirait tellement la paix, ça le rendait malade. Il ne peut tout simplement pas se résigner à l'idée d'une guerre.» — (Scheissers)

mercredi 20 novembre 2002

La Corée du Nord se vante de posséder des armes nucléaires

Pyongyang — À la mi-octobre, le secrétaire-adjoint d'État américain James Kelly confrontait Jeong Se-Hyun, un délégué du dictateur nord-coréen Kim-Jong Il au sujet de «preuves tangibles de présence d'un programme de développpement d'armes nucléaires.» S'attendant à des démentis, Kelly reçût à sa grande surprise non seulement une confirmation, mais celle-ci sur un ton arrogant et franchement fantasque. La nouvelle de cet aveu a tellement secoué l'administration Bush qu'elle a attendu près de deux semaines avant de la rendre publique, profitant comme on le sait de l'hystérie médiatique autour du sniper de Washington pour la passer discrètement.

Mais que s'est-il dit exactement? Le Toaster s'est procuré en exclusivité une transcription de l'enregistrement fait de la rencontre:

JAMES KELLY: Nous désirons porter votre attention vers ces photographies prises au-dessus de la région de Yongbyon, des clichés que nos experts qualifient d'extrêmement suspects...

JEONG SE-HYUN: Ouais, ce sont nos installations nucléaires. C'est là que l'on transforme l'uranium pour en faire des ogives.

JK: De plus nos services secrets font état de nombreux rapports entre votre pays et le Pakistan entre autres.

JSH: Oui, on leur a donné des missiles, et ils nous ont envoyé de l'uranium en échange. Un bon deal.

JK: Vous pouvez nier, mais les preuves sont accablantes. Comment expliquez-vous ces photographies?

JSH: Mais on nie rien: on l'a la bombe.

JK: Je voudrais bien vous croire, mais admettez que votre position est plutôt délic..... hein? Qu'avez-vous dit?

JSH: T'es bouché ou quoi? J'ai dit: on-a-la-bom-be. On l'a. La bombe. Nous avoir bombe, nous mettre bombe dans missile, nous faire boum badaboum, toi comprendre?

JK: Vous.... vous avouez?

JSH: On avoue pas, on s'en vante! Pis c'est pas tout, on a pire encore. Chimique, bactériologique... Ça va chier.

JK: Euh, non, non. Non ça ne va pas. Normalement je suis censé montrer les preuves, vous êtes censé vous confondre en négation, je vous mets la pression, vous rappelle notre entente signée en 1994, vous affirmez respecter cette entente, etc...

JSH: Pfff, perte de temps.

JK: Mais enfin, c'est la procédure...

Kim-Jong Il
Kim Jong Il: «Personne parle de moi!»

JSH: Ben, fuck la procédure. Pis fuck l'entente pendant qu'on y est.

JK: .....

JSH: Hein, fourré, là?

JK: Écoutez, je ne comprends plus rien. Où voulez-vous en venir?

JSH: On manque d'attention! Depuis des mois, il y en a que pour l'Irak. Saddam Hussein par ci, Saddam Hussein par là... on est dans l'Axe du Mal aussi, non?

JK: euh....

JSH: Ben c'est ça. Si Dubya est pas content, il a qu'à demander à son congrès de nous attaquer.

JK: Mais nous n'avons aucune intention belliqueuse à votre égard! Nous s.....

JSH: Pourquoi pas, vous avez la chienne? Hahaha!

JK: Mais absolument pas!

JSH: Chickeeeeeeen! Chiiiiickeeeeeeen!

JK: Monsieur, je vous en prie, un peu de tenue!

JSH: Maudite gang de pissous. Pourquoi vous refuseriez de nous faire la guerre, parce qu'on a un million de soldats postés sur la frontière?

JK: Vous ne représentez pas une menace.

JSH: Mon cul. J'aimerais voir la tête que vous feriez si on rayait Tokyo de la carte. Il serait beau le Dow Jones.

JK: Je vous assure....

JSH: Non, je l'ai: c'est à cause du pétrole. Ouiiiii, bien sûr. Notre pays n'est pas la deuxième plus grosse réserve de pétrole au monde, ben moins intéressant que l'Irak, hein?

JK: Hein?!? Non, bien sûr que non, qu'allez-vous penser là? Pé... traul? C'est quoi ça?

JSH: Aaaah, arrête ton char. Tu diras à ton président qu'on veut de l'argent.

JK: C'est du chantage!

JSH: T'as tout compris! C'est ça ou Dubya va être obligé d'expliquer à ses électeurs qu'il va falloir être "préemptifs" avec la Corée du Nord, que nous sommes une menace à la liberté, bla bla bla...

JK: Je n'y manquerai pas.

JSH: J'ai hâte d'entendre son discours aux Nations-Unies. Dès demain sans aucun doute.

JK: Oui, oui, dès demain. Vous nous faites pas peur, vous savez.

JSH: Oui, oui. Sûr.

JK: Sûr.

JSH: C'est ça. Me semble. — (LeToaster.com)

Météo

Météo

Horoscope

Capricorne: Vous allez crevez de façon abominable.
Verseau: Vous allez rencontrer un fin ignoble.
Poissons: On profitera de votre naïveté proverbiale pour vous faire connaître un sort funeste.
Bélier: Vos jours sont comptés et une mort horrible est imminente.
Taureau: Vous allez foncer tête baissée dans un piège mortel et extrêmement douloureux.
Gémeaux: Vous allez rendre l'âme dans d'atroces souffrances.
Cancer: Une longue agonie vous poussera à supplier la mort de venir vous délivrer de votre supplice.
Lion: Le cruel destin se montrera sans pitié envers votre misérable carcasse.
Vierge: Vous serez brutalement massacré après avoir subi les outrages les plus vils.
Balance: Votre existence pathétique connaîtra bientôt son dénouement sordide.
Scorpion: Les astres en ont franchement plein le cul de subir votre intolérable présence.
Sagittaire: Vos carottes sont cuites.