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mercredi 31 mai 2006

La loi anti-flatulence entre en vigueur

Québec — Préparez vos bouchons: c'est aujourd'hui qu'entre en vigueur la loi interdisant de péter dans les endroits publics partout au Québec et en Ontario, une loi qui si elle permettra à plusieurs de bénéficier d'un air plus respirable, soulève par contre la colère de beaucoup, notamment les péteurs supportés par le puissant lobby de l'industrie des féculents et les groupes divers de défense des droits des péteurs, qui n'apprécient guère cette nouvelle atteinte à ce qu'ils considèrent comme leurs droits et libertés fondamentaux, et qui maintiennent qu'il n'existe aucune preuve réelle des effets nocifs des pets secondaires sur la santé des non-péteurs.

Interdit de péter

La résistance s'organise également chez les propriétaires de bars qui ont fait savoir en majorité qu'ils n'ont pas l'intention de forcer leur clientèle à se conformer à la loi. Qu'à celà ne tienne, réponds Philippe Couillard, instigateur de cette loi: «Il y aura des agents en civil qui patrouilleront les bars et restaurants en se faisant passer pour des clients et qui distribueront des amendes aux clients pris en train de péter, ainsi qu'aux propriétaires qui les laissent faire,» avertit le ministre de la Santé et des Service Sociaux. Il ajoute que les établissements dits "à risque" seront particulièrement ciblés. Et les péteurs qui espèrent passer en douce un pet de catégorie "furtive" comme on dit familièrement n'ont qu'à bien se tenir: ces inspecteurs seront spécialement entraînés pour détecter la source de toute odeur.

Bush et Powell
»Qui a pété?»

Les bars seront les plus durement touchés, estime Lamort Mesorduscu, propriétaire du bar branché le GPT: «quand on sait que la bière peut donner des gaz, on peut se demander comment les clients vont faire pour se soulager: même les toilettes ne seront plus un refuge.» Jean Peste, un client régulier abonde dans ce sens: «on pouvait venir ici, prendre une petite bière, fumer une cigarette et lâcher quelques bonnes "fuses", relaxer. Mais là, on va aller où pour relaxer?»

D'autres propriétaires se font plus philosophes, et voient même d'un bon oeil la réglementation: «Ça va être plus facile en fin de compte: on perdait beaucoup de clients non-péteurs, qui se plaignaient du bruit et des odeurs.» raconte Paul Temps, serveur de restaurant: «Et je dois admettre que respirer des effluves de fosse septique en plein repas n'a rien d'agréable ou d'appétissant.»

La plupart sont d'accord pour reconnaître que les sections péteurs et non-péteurs ne sont à peu près d'aucun effet, parce que les odeurs et les bruits traversaient par-dessus les cloisons et se répandaient partout: c'était comme essayer de diviser une piscine en section pisseurs et non-pisseurs.

Les restaurants seront moins affectés, alors que la pèterie ne faisait pas vraiment partie de la culture: les péteurs qui tentaient d'en lâcher un se faisaient généralement rabrouer par leurs voisins de table; le pet à table est vu comme un geste mal élevé. Mais il y a des exceptions: Jeff Luves, propriétaire de la Pétarade, une binnerie sur le Plateau Mont-Royal, se fait pessimiste et n'hésite pas à anticiper une perte de la moitié de sa clientèle.

Une de ses clientes régulières se fait cinglante: «Je trouve cette loi stupide: il me semble que je devrais avoir le droit de péter où et quand je veux. J'avais déjà à subir les préjugés, maintenant je risque une amende. Je respecte les non-péteurs, pourquoi ceux-ci ne peuvent-ils me respecter en retour?» Elle fait valoir que les taxes sur les fèves au lard qu'elle paient sont une brimade suffisante, et trouve injuste de se trouver maintenant dans l'illégalité.

«Ils devraient nous laisser tranquille un peu. Pourquoi le gouvernement ne s'en prend-il pas au fumeurs, qui sont aussi nocifs? Pourquoi qu'ils ne taxent pas l'essence, quand on sait que le monoxyde de carbone est un polluant? Je pense que les mauvaises actions des autres devraient suffire à me disculper de mes propres torts.» — (LeToaster.com)

lundi 22 mai 2006

Benoît XVI encourage les canadiens à faire des bébés

Vatican — S'adressant à des évêques canadiens en visite au Saint-Siège, le pape Benoît XVI a déclaré que le taux de natalité en baisse au Canada était dû au «laïcisme envahissant» et exhorte les évêques à «prêcher avec passion» afin de contrer cette tendance. Le souverain pontife estime que la cause de la baisse de la natalité, «un des problèmes les plus préoccupants de notre époque,» était la conséquence de «l'absence de l'amour et d'un espoir véritable pour les hommes et les femmes ordinaires.»

Le pape
«Faites l'amour, pas la guerre»

Le pape a étayé cette affirmation en citant en exemple plusieurs pays connaissant des taux de naissances élevés, tels la Thaïlande, l'Afghanistan, le Pakistan, la Somalie, le Cambodge, le Darfur et le Rwanda, «tous des nations caractérisées par les valeurs de compassion, d'amour véritable et de dignité humaine. On peut constater un lien direct et évident entre le respect des droits humains et l'augmentation de la population.»

Il a fait valoir que l'Histoire nous enseigne que les guerres, les génocides et autres crises de société ont toujours eu pour cause première l'absence de pression démographique: «lorsque des régions ne sont pas assez densément peuplées pour s'empiéter les unes sur les autres, et que la population n'est plus assez nombreuse pour épuiser les ressources de leur territoire, les conflits se sont toujours ensuivis»

Le pontife a ajouté que la religion est une institution qui a toujours su au cours des âges apporter la paix, la tolérance et l'amour du prochain. Il a souligné que la religion, et particulièrement l'Église a réussi pendant des siècles à amener l'harmonie entre les hommes et entre les nations.

«Les Canadiens vous demandent d'être des hommes d'espoir; vous devrez prêchez avec passion et les convaincre qu'ils devront se soumettre à l'Amour Infini de Dieu ou passer l'Éternité dans les souffrances atroces de l'Enfer.» Le pape demande aux évêques de tout mettre en oeuvre pour ramener le Canada à cette époque où contrairement à ce que l'on voit aujourd'hui, deux peuples que tout sépare pouvait vivre en harmonie sous le giron de l'Église, sans craindre l'exploitation et la misère. — (Scheissers)

vendredi 19 mai 2006

Mont Orford: changements apportés au projet de loi

Québec — Le ministre de l'Environnement Claude Béchard a apporté des modifications de dernière minute à son projet de loi concernant la privatisation partielle du mont Orford: ce sera finalement toute la superficie du parc qui sera cédée au privé. Le ministre affirme toutefois que Québec maintiendra son engagement de protéger la montagne, le golf et le centre de ski. La solution mise de l'avant par le gouvernement Charest préconise le déménagement pur et simple de la montagne, ce qui ouvrira au total plus de 5500 hectares au développement.

Manicorford 5

«Le mont Orford sera scié à la base, puis aéroportée vers son nouvel emplacement. Ce nouveau site reste encore à être déterminé mais plusieurs propositions sont mises de l'avant: Hydro-Québec se serait montrée particulièrement intéressée à acquérir la montagne qui servirait à remonter le niveau des eaux du réservoir Manicouagan en baisse depuis quelques années à cause des changements climatiques.»

Une autre option étudiée par le gouvernement serait de vendre la montagne à des américains, qui la poserait dans les Everglades en Floride en compagnie du Château Frontenac. Selon une source anonyme, le mont St-Hilaire, le mont Tremblant et même le mont Royal pourrait également changer de site, ce que nie toutefois le gouvernement.

Le maire d'Orford Pierre Rodier a vertement critiqué cette nouvelle: «Lorsque j'ai dit que si c'est mieux protégé une fois vendu, qu'ils vendent donc tout le parc, c'était du sarcasme!» Il a ensuite ajouté avec ironie: «Mais c'est vrai que les Everglades est un parc national; on sait comment les américains prennent soin de leur patrimoine naturel.» Quant au député dissident Thomas Mulcair, prédécesseur du ministre Béchard, il se refuse à émettre tout commentaire, alléguant des douleurs persistances aux dents provoquées dit-il «par des grincements répétés et excessifs.» — (Scheissers)