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Blog de fausses informations et de vraie désinformation

vendredi 31 mars 2006

Graceland devient un monument historique

Memphis — Le domaine de Graceland, connu par des millions de mélomanes comme étant l'inspiration derrière le disque Graceland de Paul Simon, a été consacré monument historique national par le Secrétaire à l'Intérieur américain Gale Norton. À l'origine la demeure d'un obscur chanteur de country-western et de rock and roll, ce manoir de style rococo situé à Memphis dans l'État du Tennessee a atteint la notoriété mondiale après que le chanteur originaire de New-York l'eût visité en 1985, ce qui l'a poussé à composer le célèbre album, désormais indissociable de la demeure dans la culture populaire américaine et à travers le monde.

Le portail de Graceland

La propriétaire actuelle Lisa-Marie Presley se dit enchantée de cette consacration, mais continue de déplorer le peu de notoriété obtenue par son père, qui a habité dans l'illustre domaine de 1957 jusqu'à sa mort en 1976.

Le retour dans l'actualité de Graceland a évidemment fait resurgir les inévitables légendes et rumeurs qui entourent Paul Simon, alors que millions de fidèles croient encore que le célèbrissime chanteur est toujours vivant et que les histoires d'apparitions publiques dans les endroits les plus divers continuent d'alimenter le mythe, notamment une supposée présence avec son mythique partenaire de longue date Art Garfunkel aux Emmys en 2003. — (Scheissers)

mardi 28 mars 2006

Un jugement international donne raison au Canada

Washington — Un groupe spécial de l'ALENA rend un jugement favorable au Canada, et déclare invalides les droits compensateurs sur les exportations de pétrole imposés par le département du Commerce des États-Unis. C'est un nouveau verdict en faveur du Canada dans cette dispute commerciale qui l'oppose au lobby des producteurs pétroliers états-uniens, mais le DOC ne lâche pas prise et est décidé à maintenir en vigueur ces droits malgré les accords de libre-échange. Le pétrole canadien exporté aux États-Unis représente près de %10 du total des exportations canadiennes.

Derrick

Le gouvernement canadien multiplie les démarches depuis des années pour défendre son industrie pétrolière, notamment devant l'Organisation Mondiale du Commerce et le Tribunal International du Commerce des États-Unis qui ont donné raison à de multiples reprises aux producteurs canadiens. Le dernier jugement en la matière a été rendu par un groupe binational formé dans le cadre de l'accord de libre-échange Nord-Américain (ALENA).

Ce groupe spécial confirme dans son rapport final que l'industrie du pétrole n'est pas subventionnée, contrairement aux allégations des producteurs pétroliers états-uniens; ceux-ci mènent une campagne depuis quelques années déjà contre les pratiques commerciales des gouvernements fédéraux et provinciaux, notamment les milliards de dollars injectés par Ottawa depuis des années dans la recherche et l'exploitation des sables bitumineux dans le nord de l'Alberta.

Le département du Commerce (DOC) soutient que ces mesures sont des subventions déguisées. Il affirme de plus que le pétrole canadien est vendu sous les prix de l'OPEP, du dumping aux yeux du DOC, ce que nie le panel de l'ALENA qui constate que le prix du brut canadien est déterminé par les lois du marché. Toutefois, le secrétaire au DOC Carlos Gutierrez n'en démord pas: «Lorsque le huitième pays producteur de pétrole au monde, qui contient à peine 0.5% de la population mondiale, se voit obligé d'importer près de 98% de sa consommation, c'est clair qu'on assiste à des pratiques commerciales déloyales.»

Un regroupement de producteurs de pétrole des États-Unis, la Coalition for Fair Oil Imports, tente depuis des années d'amener le gouvernement américain à réduire les importations pétrolières en provenance du Canada, prétendant que celles-ci portent préjudice à leur propre industrie, mais le panel rejète cette allégation en faisant valoir que les États-Unis ne produisent pas assez de pétrole pour répondre à leur demande, et doivent importer la majeure partie de leur consommation, notamment du Moyen-Orient; le Canada fournit quant à lui 1,6 million de barils par jour, soit 16% de la consommation états-unienne.

Le premier ministre Stephen Harper qui doit se rendre au Mexique afin de rencontrer le président mexicain Vicente Fox ainsi que le président Bush, ne promet rien de concluant dans ce dossier, mais s'engage à mettre tout en oeuvre pour défendre les intérêts canadiens. Il omet toutefois de mentionner la possibilité d'user de mesures de représailles, par exemple stopper les exportations de bois d'oeuvre et les détourner vers la Chine, menace qu'avait laissé plané l'an dernier le gouvernement libéral de Paul Martin. — (Ass. Pricks)

lundi 27 mars 2006

Saisie de 10 millions: la GRC s'explique

Montréal — Le porte-parole de la GRC à Montréal Sylvain l'Heureux invoque des «raisons opérationnelles» pour expliquer les raisons du délai de quatre mois qui s'est déroulé entre la saisie de 10 millions de dollars de cocaïne dans un entrepôt de Longueuil le 19 novembre dernier, et sa rendue publique. «Nous cherchons toujours la trace des trafiquants de cette quantité de drogue d'une valeur de 11 millions de dollars,» a expliqué le caporal.

Lorsque des journalistes lui ont demandé si la valeur n'était pas en fait 10 millions, l'Heureux a hésité quelque peu, puis a répondu «oui, euh, oui c'est que je voulais dire, dix millions. C'était un laps... je veux dire une erreur,» en lançant des regards entendus en direction des autres enquêteurs présents qui se sont empressés de confirmer en opinant vigoureusement de la tête. Il a ensuite expliqué les yeux rougis et les traits tirés du personnel présent par «un état de fatigue accrue.» — (LeToaster.com)

mercredi 22 mars 2006

Canadian Idol s'excuse

Montréal — La direction de Canadian Idol déclare être désolé et s'est excusé aujourd'hui auprès du public francophone à la suite de l'embarras provoqué par la diffusion d'un feuillet d'instructions dont la traduction française s'est avérée des plus boîteuses. C'est par un court communiqué diffusé dans les deux langues à tous les médias québécois, et dont l'Infotoaster a obtenu copie, que l'animateur Ben Mulroney ainsi que toute l'équipe de production a présenté ses excuses. Nous vous présentons le texte intégral de ce communiqué, d'abord en anglais puis ensuite la version française:

Dear quebecois,

We apologize for any inconvenience caused by the improper translation of the instruction booklet that was distributed to the contestants during the auditions for the Canadian Idol contest. We are deeply sorry if we have offended the french speaking community in Quebec. We never intended any harm and acted in complete innocence.

We have issued another translation of the instructions, which we made with new software; we hope this time it will prove to be the right stuff.

We at Canadian Idol always work hard to sow the seed of success by helping young talents achieve fame across Canada. Once again it's with great pleasure that we invite you to the Palais des Congres in Montreal to come and face the Canadian Idol test, and we are looking forward to count you amongst our participants.



Cerf québécois,

Nous apologisons pour tout incommode causé par le déplacement malpropre du livret des instructions qui était distribué aux contestataires lors des auditions pour le conflit de Oisif Canadien. Nous sommes désolés très creux si nous avons offensé la communauté parlant frog dans le Québec. Nous n'avons jamais intenté aucun bras et avons agi en complets innocents.

Nous avons sorti une autre traduction des instructions, que la sorcière nous avons fait avec un nouveau outil mou; nous espérons que ce temps il va fourrer droit.

Nous à Oisif Canadien avons toujours travaillé la truie succès la graine dure aidant les jeunes talents femmes à crosser le Canada. Encore une once de plaisir que nous vous invitons à venir dans la face de l'idole canadienne et les testes dans le palais du gros con, et nous regardons vers quatre mots pour participer parmi le comte. — (LeToaster.com)

vendredi 17 mars 2006

Offensive américaine contre l'Arabie Saoudite

Samarra — Les forces armées américaines ont lancé hier une vaste opération militaire contre l'Arabie Saoudite. Baptisée opération Swarmer ("essaim"), cette offensive qui avait pour but de débusquer et de capturer des têtes dirigeantes du réseau Al Qaïda s'est soldée par un échec, alors que les services de renseignements états-uniens se sont encore montrés incapables de trouver l'emplacement exact de l'Arabie Saoudite; l'expédition s'est plutôt retrouvé encore une fois en plein coeur de l'Irak où ils tournent en rond depuis maintenant près de trois ans.

Plus de 50 avions, 200 véhicules et 1500 soldats ont abouti dans une plaine située dans la région de Samarra à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad, et à quelques milliers de kilomètres de Riyad, leur objectif principal. Ainsi, au lieu de frapper le quartier général d'Al-Qaïda, les forces combinées américaines et irakiennes se sont contentées de capturer une cinquantaine d'irakiens, ainsi que quelques caches d'armes. Il n'y a eu toutefois aucun contact avec des rebelles ou des membres présumés d'Al-Qaïda, selon le commandant de la 101e aéroportée le Lt.-Col. John Calahan.

Rumsfeld en briefing
Le secrétaire à la défense Donald Rumsfeld explique en conférence les difficultés rencontrées en Arabie Saoudite

Ce dernier tente de justifier les difficultés de retrouver le royaume saoudien - que les services de renseignements des États-Unis et d'autres nations désignent comme le foyer du réseau terroriste Al-Qaïda et le pays d'origine de la famille Ben-Laden dont Ossama est issu - en invoquant la topographie essentiellement désertique de cette partie du monde. «Le Moyen-Orient montre un paysage peu varié, où les déserts offrent un nombre limité de point de repères et où il est facile de se perdre.»

Par contre cette explication ne fait pas l'unanimité chez les observateurs, qui soulignent que les américains n'ent sont pas à leur première bavure du genre. Ils rappellent notamment l'incident où dans les années soixante, ils ont bombardé le Cambodge par erreur en se croyant au Viet-Nam, pays qu'ils avaient lui-même envahi alors qu'ils tentaient en fait de combattre l'empire soviétique situé à plus de cinq mille kilomètres de là. Plus près de nous, les États-Unis envahissent et/ou bombardent à peu près tout ce qui respire en Amérique centrale depuis maintenant un demi-siècle, sans jamais voir parvenu à débusquer le repaire de Fidel Castro qui semble déterminé à narguer l'hégémonie américaine jusqu'au jour de son 120e anniversaire.

Le commandant des forces combinées irakiennes-américaines, le Major-Général Peter Schiarelli juge ces critiques trop sévères, faisant valoir les succès remportés par les forces américaines dans la guerre contre le régime taliban: «Je voudrais faire remarquer qu'en cette occasion nous avons trouvé l'Afghanistan du premier coup, même s'il faut tout de même reconnaître que nous avons en une occasion au moins confondu les talibans avec des soldats canadiens.»

Le président George W. Bush continue toutefois de soutenir ses troupes en réitérant que «La guerre au terrorisme fait du progrès. Tôt ou tard nous trouveront l'Arabie Saoudite repaire de mes bons amis les Ben Laden, peu importe qu'elle se trouve en Irak, en Iran ou en Syrie.» — (Scheissers)

jeudi 16 mars 2006

La commission Roberts remet son rapport

Washington — La commission d'enquête présidée par le juge en chef à la cour suprême John G. Roberts Jr. a remis son rapport final au sujet de la tentative d'assassinat de l'avocat Harry Whittington. Ce rapport conclut à un acte isolé de la part de Dick Cheney, et rejète toute possibilité de complot dans l'attentat au cours duquel Whittington fût atteint au visage par un coup de feu qui a failli lui coûté la vie: «Cette commission n'a trouvé aucune preuve ou indice démontrant la présence d'une conspiration intérieure ou étrangère: le vice-président Cheney a agi seul, sans aide ou instructions d'autre(s) personne(s), groupe(s), ou nation(s).»

Toutefois ces conclusions se heurtent à de nombreuses critiques, alors que plusieurs témoins affirment avoir aperçu un second tireur embusqué sur un tertre gazonné près du ranch Armstrong. Le procureur de la Nouvelle-Orléans Jim Letten pour un remet en question la notion qu'un seul projectile aie pu causer autant de blessures à Whittington, et surnomme avec dérision les explications ballistiques de la commission de «thèse de la chevrotine magique.» Il va ensuite encore plus loin, en faisant part de sa conviction d'être en présence d'une vaste conspiration «qui remonte jusqu'au vice-président lui-même.» — (Ass. Pricks)

dimanche 12 mars 2006

Pat Robertson: «Justice est faite»

Virginia Beach — Pat Robertson déclare que «Justice a été rendue» au sujet de la mort de Slobodan Milosevic, qui subissait depuis quatre ans un procès pour des crimes contre l'humanité commis durant les années 90. Selon le controversé télévangéliste américain, l'infarctus subi samedi matin par l'ex-président de l'ancienne Yougoslavie est «un signe manifeste de la justice divine, et un avertissement de Dieu pour les fautes qu'il a commis.» Robertson, qui émet régulièrement des déclarations du genre dans le cadre de son émission "The 700 Club", soutient que «la mort paisible à un âge avancé représente la terrible punition infligée par le Tout-Puissant à la mesure des crimes commis par celui que Condoleeza Rice qualifie d'une des pires forces démoniaques d'Europe depuis bien longtemps, et une consolation pour les milliers de victimes. La justice des hommes ne pourra jamais se mesurer à celle de Dieu,» affirme Robertson qui refuse toutefois de commenter sur la possibilité d'un empoisonnement. — (Ass. Pricks)

lundi 6 mars 2006

Paul McCartney rejoint la croisade contre la pêche à la morue

Charlottetown — Paul McCartney s'est arrêté dans la capitale de l'Île du Prince Édouard où il a participé à une entrevue via satellite à l'émission Larry King Live sur le réseau CNN, quelques heures après une excursion en hélicoptère sur les banquises du Golfe St-Laurent où il a observé des morues dans le cadre de sa croisade contre la pêche à la morue. McCartney ainsi que son épouse ont récemment joint l'actrice Brigitte Bardot dans sa lutte contre cette activité que l'ex-Beatle qualifie de «barbare et inhumaine» et compare au commerce de l'esclavage.
(AVERTISSEMENT: les images peuvent choquer)

Paul, Heather et une morue
Une photo qui fait le tour du monde

Les McCartney ont passé la journée en compagnie d'une douzaine de journalistes sur une banquise à l'ouest des Îles de la Madeleine, pour observer des morues nageant dans les eaux du golfe. «Nous sommes venus discuter du sort de ces poissons,» commente Heather Mills McCartney; «dans quelques semaines ces petites morues seront asphyxiées ou mutilées à mort. Nous tentons depuis des années de mettre fin à cette pratique.»

Ils se sont ensuite rendu dans un studio à Charlottetown pour participer à l'émission de Larry King, où ils ont été impliqués dans un débat avec le premier ministre de Terre-Neuve et Labrador Danny Williams. Ce dernier a tenté de faire valoir que la pêche commerciale est une part importante de l'économie chancelante de la province, et mentionné que cette activité est fortement réglémentée.

Williams a remis en question la crédibilité des différents organismes humanitaires qui s'intéressent à cette cause en faisant remarquer que certaines sont qualifiées d'organisations terrorristes par le FBI américain, ce qui a soulevé l'ire de l'épouse du chanteur qui rejete toute allégation de tentative de leur part de se faire du capital de sympathie et soutient avoir été bien informée; elle s'est écriée «Pures foutaises! ("absolute rubbish")» à maintes reprises en réponse aux arguments du premier ministre.

Carnage de morues
Une scène digne d'un film d'horreur

Rebecca Aldworth, qui a filmé des pêcheurs de morue de nombreuses fois pour la Société Humanitaire américaine, dit apprécier le support de vedettes telle que Bardot (qu'elle surnomme affectueusement "la morue française") et les McCartneys, avec lesquels elle dit avoir passé plusieurs heures à répondre à leurs questions. «J'observe la pêche commerciale de près depuis sept ans. J'ai régulièrement vu des poissons traînés sur le pont de bateaux avec des crochets, des poissons blessés laissés hors de l'eau et lentement suffoqués, d'autres écaillés vivants,» dit Aldworth dans un communiqué. «La pêche commerciale à la morue est une activité dont la cruauté est inhérente; c'est une disgrâce nationale.»

Les pêcheurs voient la chose avec philosophie: «À chaque année, l'histoire se répète. On est habitués de voir débarquer des célébrités débarquer ici pour dénoncer, ou devrais-je plutôt dire pour se faire de la publicité sur notre dos,» nous dit un pêcheur de St-Jean de Terre-Neuve. «Évidemment, les morues donnent une belle image, ils sont jolis avec des grands yeux innocents, etc... Il y a énormément d'animaux qui sont chassés, pêchés ou abattus avec des moyens cruels, mais tous n'ont pas la chance d'êtres recouverts d'écailles humides et visqueuses,» commente t-il sur le ton de la raillerie.

Tous sont d'accord pour dire qu'ils aimeraient que ces vedettes prennent la peine de visiter leurs communautés pour constater de plus près leurs conditions de vie, et écouter leur point de vue.

Loyola Hearn, ministre fédéral aux Pêches et Océans et député de St-John's South-Mount Pearl à Terre-Neuve, déclare que le gouvernement n'a pas l'intention de mettre fin à la pêche commerciale à la morue, en soulignant que cette activité rapporte environ 30 millions de dollars annuellement à l'économie terreneuvienne qui en a fort besoin; ce montant représente 10% du niveau atteint en 1988, une dégringolade dûe en partie à la pêche excessive mais également à l'explosion de la population des phoques dans l'Atlantique Nord. — (Ass. Pricks)

vendredi 3 mars 2006

La cour suprême se prononce en faveur du port du marteau

Ottawa — Dans un jugement unanime, la cour suprême a renversé une décision de la cour d'Appel du Québec et donné raison à un élève d'origine islandaise en enjoignant la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys de Montréal de lever l'interdiction à Móditt Bvásson de porter un hammar, le marteau symbolique de la religion ásatrú. La cour suprême a rendu sa décision en expliquant que la liberté de religion et le multiculturalisme sont «des principes fondamentaux de la société canadienne prévalant sur d'autres considérations.»

Sacrifice humain
La cour suprême pourrait même introduire certaines pratiques religieuses dans leur processus de délibération

La commission scolaire entend se conformer à la décision mais se dit quand même déçue, et continue de penser que le port du hammar pose un risque à la sécurité des élèves. Le marteau représente Mjölnir, le marteau du tonnerre de Thor, divinité principale du ásatrú, avec lequel il combat les géants et les démons, et sanctifie les mariages et les décisions qu'il rend. La direction s'inquiète entre autres de l'éventualité où le jeune se verrait tenté de "sanctifier" un examen par exemple en essayant d'assommer ses camarades ou ses professeurs à grands coups de marteau.

Toutefois la cour suprême a rejeté l'argument de la sécurité en faisant valoir que l'objet en question ne mesurait qu'entre vingt et vingt-cinq centimètres, et ne constituait pas une menace. De plus, le jugement souligne que l'environnement scolaire contient déjà de nombreux objets qui peuvent ètre considérés comme dangereux, comme des ciseaux, des bâtons de baseball et des kirpans.

Ce jugement risque de faire précédent, alors qu'un écolier de Vancouver de confession shintoiste a porté à son tour sa cause devant la cour suprême afin de faire valoir son droit de porter le katana, le sabre rituel des samouraïs japonais. À Calgary, une secte fondamentaliste a annoncé son intention de s'adonner à la lapidation des homosexuels, l'immolation des païens ainsi que toute une panoplie d'exactions et de sévices tels que prescrit par les lois de Moïse décrites dans le Deutéronome; cependant qu'à Toronto, une branche de la secte islamique Wahhabis veulent obtenir le droit au port d'armement nucléaire portatif.

Enfin, à Montréal-Nord des membres d'une secte fondée ce matin même, "le gang-culte du Saint Bling des Bo Gars" fait part de son intention de réclamer le droit au port du magnum 44 symbolisant la volonté des membres de défendre leur foi, leurs couleurs et leur territoire de vente. — (LeToaster.com)