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lundi 6 mars 2006

Paul McCartney rejoint la croisade contre la pêche à la morue

Charlottetown — Paul McCartney s'est arrêté dans la capitale de l'Île du Prince Édouard où il a participé à une entrevue via satellite à l'émission Larry King Live sur le réseau CNN, quelques heures après une excursion en hélicoptère sur les banquises du Golfe St-Laurent où il a observé des morues dans le cadre de sa croisade contre la pêche à la morue. McCartney ainsi que son épouse ont récemment joint l'actrice Brigitte Bardot dans sa lutte contre cette activité que l'ex-Beatle qualifie de «barbare et inhumaine» et compare au commerce de l'esclavage.
(AVERTISSEMENT: les images peuvent choquer)

Paul, Heather et une morue
Une photo qui fait le tour du monde

Les McCartney ont passé la journée en compagnie d'une douzaine de journalistes sur une banquise à l'ouest des Îles de la Madeleine, pour observer des morues nageant dans les eaux du golfe. «Nous sommes venus discuter du sort de ces poissons,» commente Heather Mills McCartney; «dans quelques semaines ces petites morues seront asphyxiées ou mutilées à mort. Nous tentons depuis des années de mettre fin à cette pratique.»

Ils se sont ensuite rendu dans un studio à Charlottetown pour participer à l'émission de Larry King, où ils ont été impliqués dans un débat avec le premier ministre de Terre-Neuve et Labrador Danny Williams. Ce dernier a tenté de faire valoir que la pêche commerciale est une part importante de l'économie chancelante de la province, et mentionné que cette activité est fortement réglémentée.

Williams a remis en question la crédibilité des différents organismes humanitaires qui s'intéressent à cette cause en faisant remarquer que certaines sont qualifiées d'organisations terrorristes par le FBI américain, ce qui a soulevé l'ire de l'épouse du chanteur qui rejete toute allégation de tentative de leur part de se faire du capital de sympathie et soutient avoir été bien informée; elle s'est écriée «Pures foutaises! ("absolute rubbish")» à maintes reprises en réponse aux arguments du premier ministre.

Carnage de morues
Une scène digne d'un film d'horreur

Rebecca Aldworth, qui a filmé des pêcheurs de morue de nombreuses fois pour la Société Humanitaire américaine, dit apprécier le support de vedettes telle que Bardot (qu'elle surnomme affectueusement "la morue française") et les McCartneys, avec lesquels elle dit avoir passé plusieurs heures à répondre à leurs questions. «J'observe la pêche commerciale de près depuis sept ans. J'ai régulièrement vu des poissons traînés sur le pont de bateaux avec des crochets, des poissons blessés laissés hors de l'eau et lentement suffoqués, d'autres écaillés vivants,» dit Aldworth dans un communiqué. «La pêche commerciale à la morue est une activité dont la cruauté est inhérente; c'est une disgrâce nationale.»

Les pêcheurs voient la chose avec philosophie: «À chaque année, l'histoire se répète. On est habitués de voir débarquer des célébrités débarquer ici pour dénoncer, ou devrais-je plutôt dire pour se faire de la publicité sur notre dos,» nous dit un pêcheur de St-Jean de Terre-Neuve. «Évidemment, les morues donnent une belle image, ils sont jolis avec des grands yeux innocents, etc... Il y a énormément d'animaux qui sont chassés, pêchés ou abattus avec des moyens cruels, mais tous n'ont pas la chance d'êtres recouverts d'écailles humides et visqueuses,» commente t-il sur le ton de la raillerie.

Tous sont d'accord pour dire qu'ils aimeraient que ces vedettes prennent la peine de visiter leurs communautés pour constater de plus près leurs conditions de vie, et écouter leur point de vue.

Loyola Hearn, ministre fédéral aux Pêches et Océans et député de St-John's South-Mount Pearl à Terre-Neuve, déclare que le gouvernement n'a pas l'intention de mettre fin à la pêche commerciale à la morue, en soulignant que cette activité rapporte environ 30 millions de dollars annuellement à l'économie terreneuvienne qui en a fort besoin; ce montant représente 10% du niveau atteint en 1988, une dégringolade dûe en partie à la pêche excessive mais également à l'explosion de la population des phoques dans l'Atlantique Nord. — (Ass. Pricks)

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