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lundi 7 juillet 2003

Une étude démontre l'impact négatif de certains mots

Gahannon — L'Institut de Sciences Créationistes de Gahannon en Ohio a publié les résultats d'une étude sociologique portant sur l'effet des mots "fuck", "shit" et autres jurons. Selon cette étude, un lien certain serait établi entre l'usage de ces termes et plusieurs troubles comportementaux, particulièrement chez les jeunes enfants et les adolescents, affirme le directeur de l'ISC Bern Inhell.

«Les sujets observés qui furent exposés à ces termes se sont mis à adopter des comportements associaux: plus indépendants,» explique Inhell, «réfractaires à l'autorité, ils se rebellaient constamment et allaient jusqu'à manquer totalement de respect envers les chercheurs, en les injuriant et leur riant au nez. Les sujets non-exposés par contre sont plus conciliants, plus dociles et font preuve de plus de coopération.»

Les jeunes enfants seraient particulièrement vulnérables: après une exposition prolongée à des termes tels que "cock" et "asshole", de nombreux troubles psycho-sociaux apparaissent: une baisse du niveau de concentration, une humeur instable, de violents crises de colères et des cauchemars répétés. De plus, certains symptômes physiologiques ont été également observés: pilosité soudaine et excessive (particulièrement dans les mains), cécité et surdité, ainsi qu'une accélération prononcée de la dégénérescence mentale.

Le palmarès des termes "toxiques"
1. whore
2. damn
3. dick
4. ass
5. cock
6. fuck
7. slut
8. bitch
9. cunt
10. shit
11. fucking shit
12. cocksucker
13. god damn
14. asshole
15. fucking asshole
16. motherfucker
17. bad ass motherfucker
18. god damn cocksucker
19. fucking ass-wipe
20. fuck you
21. fuck off
22. go fuck yourself
23. and your mother too
24. kiss my ass
25. eat shit and die
26. god damn motherfucking son of a cocksucking shit-eating bitch

«Nous sommes fermement convaincus que le fait d'appeler et de se faire appeler "motherfucker", "cocksucker" ou "son of a bitch" augmente considérablement les chances d'un enfant de devenir criminel, assisté social, vedette de rap ou troll sur usenet.»

Selon les observations des chercheurs, le mot "fuck" n'a d'effet que s'il est écrit en toute lettre: f..... ou ?%$#, par exemple n'ont aucun impact détectable, de même que les variantes "freaking", "friggin'", "sheez" et autres. Le même principe s'applique à la forme orale: un beep sonore annule l'effet. «Notre explication à ce phénomène est que les mots "fuck", "piss" ou "cunt" sont en fait les noms propres de puissances infernales, les démons. Les démons écoutent tout ce qu'on dit, alors évidemment si on prononce leur nom, ils ne manqueront pas de se manifester. C'est la même chose avec Satan: si je prononce le nom "Satan", Satan va se manifester, surtout si je le dit plusieurs fois: Satan, Satan, Satan, Satan...vous comprenez le principe?»

«Pour ce qui est de "god damn it"» poursuit Inhell, «ou de "jesus fucking christ", il s'agit tout simplement de l'invocation du nom du Seigneur en vain: les effets dans ce cas ci sont les mêmes.»

Quelques autres constatations qui se dégagent de l'étude:
- Seuls les anglophones semblent être affectés de façon significative; les américains sont les plus touchés, suivis par les britanniques, tandis que les canadiens sont plus résistants: les français ne sont pratiquement pas affectés, et quant aux québécois, ils sont complètement immunisés et ça les fait rire.
- Il ne semble qu'y avoir une vague corrélation entre le sens des mots et l'effet débilitant. Les mots "penis", "schlong", "dong" ou "boner" par exemple n'ont que peu ou pas d'effet même s'il veulent dire la même chose que "cock".
- Certains mots n'agissent que dans des cas spécifiques: Ainsi, "Dick Cheney" est sans effet, contrairement à "Dick Cheney is a dick". Un autre exemple, "ass" est un des termes hautement toxiques, mais la phrase biblique "thy shalt not covet thy neighbor's ass" (tu ne convoitera point le cul de ton voisin) passe sans problème; même principe avec Winnie the Pooh (Winnie le caca).

L'étude se déroula sur deux ans, et porta sur près de 200 sujets agés de 3 à 75 ans. Ceux-ci se trouvaient exposés quotidiennement à des épisodes des Osbournes, de Beavis et Butthead, et devaient continuellement écouter de la musique de Eminem, Limp Bizkit et Rock et Belles Oreilles. — (Ass. Pricks)

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