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lundi 5 mai 2003

Les syndicats français entrent en grève

Paris — Les employés des organisations syndicales CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU, Sud, et CNT ont d'un commun accord déclenché le mouvement de grève, paralysant ainsi toutes les activités syndicales sur l'ensemble du pays. Le secrétaire général de la Centrale des Représentants des Organisations Syndicales (CROS) nouvellement formée, Thierry Lesficelles, déclare: «Nous sommes complètement vidés. Les grèves ont toujours fait partie du paysage français, mais le mouvement a pris une telle ampleur qu'il nous est plus possible de suivre le rythme.»

Manif anti-manif

«Rien qu'en mars et avril, on a eu les urgentistes, les enseignants, les facteurs, Giat, Béghin-Say, Nestlé, les pilotes d'Air France, la SNCF, les transports en commun parisiens, les contrôleurs aériens, Canal +, la Banque de France, les dockers, Reims aviation, Alstom et j'en passe. Sans parler des manifestations contre la guerre en Irak, les grèves étudiantes, le 1er mai, et celles dont on ne se souvient même plus pourquoi.»

«Et maintenant, on voudrait nous coller une générale? Ah non, c'est assez à la fin! Nous sommes tous au bord du surmenage. On dirait que les gens ne se rendent pas compte: c'est bien joli les grèves, les manifs, tout ça, mais c'est pas de la tarte: les affiches, les pancartes à peindre, les coups de téléphone, le transport, et tout ça avec les perturbations provoquées par ces mêmes grèves. Sans blague, il n'y a plus guère que les organisations syndicales qui bossent en France ces temps ci.»

La grève de la grève
Des grévistes en arrêt de grève

Faute de représentation, le syndicalisme est au point mort, et l'économie française en subit les contrecoups: les trains et les avions se mettent soudainement à arriver à l'heure, les métros roulent, le courrier est distribué, et l'administration publique n'a jamais fait preuve de tant d'efficacité. Tout se remet à fonctionner, ce qui n'est pas sans provoquer une certaine confusion, voire même la consternation parmi la population.

Et la situation risque de perdurer: les grévistes n'ont personne avec qui négocier, puisque les employés de la CROS ont eux-mêmes joint le mouvement de grève.

De leurs côté, les dirigeants syndicaux accusent la CROS de vouloir saper le droit de grève des travailleurs; le secrétaire général de la CGT Bertrand Thibault, ainsi que Marc Blondel (FO), et Gérard Aschiéri (FSU) ont conjoitement appelé à la grève générale afin de mettre fin à la grève, appel qui est naturellement resté sans réponse, faute de gréviste.

Mais Lesficelles se défend bien d'agir de façon anti-syndicale: «si les grévistes refusent de faire la grève, il se trouvent donc forcément en grève, non? Évidemment, s'ils mettraient seulement fin à leur grève, on pourrait entamer les discussions afin de mettre un terme à cette grève. Mais les grévistes refusent de négocier, et exigent la présence de représentants syndicaux.»

Le Ministres des Affaires Sociales François Fillon a bien proposé un comité médiateur mais les grévistes ont immédiatement rejeté l'offre et ont accusé le ministre de tenter d'utiliser des briseurs de grève. — (Scheissers)

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