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samedi 18 janvier 2003

La Corée du Nord réclame les ogives chimiques

Oukhaider — Les 12 ogives chimiques découvertes par les inspecteurs de l'ONU dans un entrepôt de Oukhaider, à 120 km au sud de Bagdad, appartiendraient à la Corée du Nord, selon un représentant dépêché par le dictateur Kim Jong Il. Ces ogives, qui dateraient des années 80, faisaient en fait partie de l'entente que ces deux pays entretenaient à l'époque, par laquelle L'Irak fournissait des missiles à la Corée du Nord en échange de la technologie nucléaire.

«Nos dossiers indiquent qu'il manquait toujours 12 ogives afin de compléter la transaction,» affirme le diplomate Sing Mai Song. «Nous avons longtemps cherché ces ogives manquantes et soupçonnions tout le monde de nous les avoir subtilisés.»

Sing a ensuite addressé des reproches à Saddam Hussein, et déclaré qu'à l'avenir que son gouvernement n'accepterait de transaction avec les irakiens qu'à condition que ceux-ci paient à l'avance. «L'absence de ces ogives nous a fait un tort considérable; entre autres en 1988 nous avions dû annuler nos plans au sujet des Jeux Olympiques de Séoul.»

Le chef des inspecteurs de l'ONU Hans Blix se dit quant à lui «soulagé de constater que ces armements nocifs ne se retrouvent pas entre les mains d'un dictateur mégalomane, et qu'elles ne constituaient plus un risque envers le peuple américain.»

Bouteilles de destruction massive
Lot d'armes de destruction massive saisies par les inspecteurs

Mais Washington reste sceptique: «Le fait que Saddam Hussein ne dispose plus de ces ogives ne prouve rien,» soutient le secrétaire d'État américain Colin Powell: «nos services de renseignements font mention de la présence d'autres armes de destruction massive sur le sol irakien: des fusils avec leurs cartouches, des couteaux, une provision presque inépuisable de bâtons et de pierres ainsi que tout un arsenal de bouteilles vides qui font présentement l'objet d'analyses afin de déterminer si elles auraient servi à fabriquer des cocktails molotov.»

Pendant ce temps, le ton durcit au Conseil de sécurité de l'ONU. Le président George W. Bush se déclare prêt à se conformer à une résolution onusienne, «à condition qu'elle va dans le sens d'une intervention militaire en Irak.» De plus, il prévient des conséquences fâcheuses que toute idée d'action unilatérale de la part du Conseil pourrait occasionner, et enjoint ce dernier de se conformer aux décisions de la Maison-Blanche.

Les réactions ne se sont pas fait attendre: réunis au Château de Versailles pour célébrer le 40e anniversaire du traité de l'Élysée, le président français Jacques Chirac et le chancellier allemand Gerhard Schröder ont tous deux fait allusion à l'éventualité d'exercer leur droit de veto pour contrer les plans américains.

Schröder a lancé un sérieux avertissement aux États-Unis, laissant sous-entendre qu'il pourrait «envisager la possibilité de froncer les sourcils, d'adopter une attitude hautaine, et même de hausser le ton.» Chirac de son côté va encore plus loin et laisse planer la menace de «proférer des obscénités» en représailles.

Quant au principal intéressé de tout ce brouhaha, Saddam Hussein reste imperturbable. Dans une allocution à son peuple intitulée «Discours de la Mère de toutes les batailles», le président irakien a qualifié les Américains de «Mongols de l'ère moderne» rappelant que les Mongols avaient conquis et saccagé Bagdad au XIIIe siècle. À Ottawa, les partis d'opposition ont violemment réagi, qualifiant «d'inacceptables» les propos de Hussein, et ont immédiatement sommé Jean Chrétien de demander la démission du dictateur. — (Scheissers)

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