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samedi 17 février 2007

Pierre-Karl Péladeau veut se retirer du FCT

Le fonds privé de Quebecor demeurera équitable, affirme PKP

Montréal — Le PDG de Quebecor Pierre-Karl Péladeau a annoncé lors d'une conférence de presse lundi son intention d'explorer la possibilité de miser entièrement sur son fonds privé, le Fonds Quebecor, après avoir suspendu la contribution de la corporation au Fonds canadien de Télévision. Cette décision est chaleureusement accueilli par l'auteur Paul-Karl Péladeau: «c'est un grand moment pour la télévision indépendante.»

Jean-Charles Péladeau abonde dans ce sens: «cela donnera une opportunité inespérée à des artistes jusque-là inconnus de se faire valoir.» L'acteur se dit convaincu que la chance qu'il a obtenu de décrocher le premier rôle dans Les Péladeau, le tout nouveau téléroman de Karl-Pierre Péladeau en fait foi.


Une scéne du film Citizen Péladeau

Le FCT a jusqu'à maintenant aidé à produire plus de 4500 films et émissions de télévision, mais le PDG de Quebecor soutient que la contribution de son fonds privé aux médias canadiens sera aussi importante. Il cite de nombreux projets à l'étude: une émission d'affaires publiques, Le Monde selon Pierre-Karl; La Péladeau fond, un jeu télévisé animé par Pierre-Pierre Péladeau, une série d'émissions-jeunesse avec Pierre-Phil Péladeau, un film d'aventures médiéval-fantastiques mettant en vedette Arnold-Schwarz Péladeau, Quebecor le conquérant, ainsi que Battlestar Videotron, une série de science-fiction où l'humanité doit combattre une race de castors robotiques, les sympaticons.

La conférence a quelque peu tourné au vinaigre au moment de présenter Péladeauville, une mini-série ayant pour cadre un petit village québécois de l'entre-guerres relatant les péripéties du maire Pierre-Martin Péladeau; lorsqu'un journaliste lui a demandé si cette émission se comparerait au Village de Séraphin, PKP est entré dans une colère noire et a fait expulser le fautif sans autre forme de procès.

Les nombreux détracteurs à cette initiative craignent qu'elle ne mène à des dérapages et ouvre la porte à toutes sortes d'abus, par exemple en permettant le népotisme, mais le magnat des médias soutient que ces critiques sont injustifiées. Il promet que le fonds sera géré avec impartialité, sans montrer de favoritisme ou parti pris.


Dernière heure

On apprend que Pierre-Karl Péladeau est revenu sur ses positions, sur les demandes de la ministre du Patrimoine Péladien Bev Oda. PKP s'est dit satisfait des concessions accordés par le CRTC, notamment la part du Fonds canadien de Télévision attribuée au réseau Radio-Péladeau (anciennement Radio-Canada). — (LeToaster.com)

mercredi 14 février 2007

Chisasibi adopte un code de vie

La communauté crie entre dans le débat des accommodements raisonnables

Chisasibi — Le mouvement lancé par la municipalité mauricienne de Hérouxville continue de faire boule de neige, alors que le conseil de bande du village cri de Chisasibi a adopté à son tour un "code de vie" destiné aux immigrants. Après la Mauricie, c'est donc au tour de la Jamésie d'emboîter le pas dans le mouvement de réaction face au débat sur les accommodements raisonnables.

Le code de vie s'inspire de celui adopté par la petite municipalité mauricienne en janvier, avec toutefois des modifications; entre autres, un chapitre intitulé À propos de la nature mentionne que les immigrants «remarqueront que beaucoup d'entre nous s'adonnent encore à la chasse et à la pêche pour se nourrir. Il ne faut pas y voir une forme de sport ou de loisir mais bien un moyen de subsistance. Nous considérons qu'il est mal vu de tuer des animaux pour le plaisir ou le prestige, ainsi toute forme de chasse ou de pêche dite sportive ne sera pas permise.»

En plus des villages des environs de Chisasibi, d'autres communautés autochtones ont déjà exprimé leur appui au conseil, notamment les réserves de Kahnawake et Akwesasne; quand à la communauté mohawk de Kanesatake, elle a exprimé son intention d'adopter un semblable code destiné aux immigrants. Un résident de Kanesatake, qui préfère garder l'anonymat, se fait cinglant: «Les immigrants sont bienvenus, mais ils devront réaliser que c'est à eux de s'adapter à notre mode de vie, pas l'inverse. S'ils sont pas contents, qu'ils rembarquent dans leur Grand Canoë et qu'ils retournent dans leur Europe pleine de maladies.»

Cette initiative soulève toutefois la colère de nombreux organismes chrétiens, qui soutiennent que ce code de vie se base sur de nombreux préjugés, et craignent que ces mesures ne mènent à une montée de l'intolérance envers les blancs chrétiens. Glenn Allaire, un moine de l'abbaye cistercienne d'Oka, nous a confié son inquiétude face à la montée de l'anti-christianisme: «depuis les événements du 19 avril, les gens ont peur. Certains croient peut-être que toute la chrétienté est une organisation terroriste; mais les néo-nazis ne forment qu'une minorité parmi nous.»

Un accommodement gênant

Un passage du code de vie qui soulève particulièrement l'indignation mentionne que «la trappe et la traite des fourrures ne font pas partie de notre mode de vie.» Plus loin, on peut y lire que «nous formons une communauté fondée sur le principe du respect de la nature; nous ne prenons à la forêt uniquement ce que dont nous avons besoin, sans excès. Nous proscrivons toute pratique aillant à l'encontre de ce principe, tel la coupe à blanc, la déjection de substances toxiques dans l'environnement ou la construction effrenée de barrages.»

«C'est ridicule, caricatural, c'est de la démagogie de bas étage!» s'exclame l'animateur-radio Gilles Proulx. «Comme si tous les blancs étaient encore des coureurs des bois! Encore un peu et ils vont tenter de faire croire au gens qu'on tente de voler leurs terres en échange de bouts de verroterie.»

«Et quoi encore? Qu'on brûle encore les hérétiques, qu'on pratique la répression sexuelle et qu'on juge les femmes violées responsables de leur malheur?»

Gilbert Kelly, ministre délégué au secrétariat des Affaires Autochtones, se refuse pour l'instant à émettre tout commentaire. — (LeToaster.com)

lundi 5 février 2007

Bush a disparu

Un imposteur occuperait la place du président

Washington — On est toujours sans nouvelles du président Bush, qui aurait été kidnappé il y a de cela au moins quelques semaines, et peut-être l'année dernière selon de nombreux observateurs. Jusqu'à maintenant la victoire majoritaire démocrate au Congrès ainsi qu'au Sénat en novembre dernier semblait fournir une explication valable aux nombreux changements de cap sur ses politiques comme des tentatives de rapprochement; mais sa récente volte-face sur le sujet des changements climatiques a semé la pagaille à Washington alors que la rumeur se répand: le président Bush a été kidnappé et remplacé par un sosie.

L'histoire circule depuis un bout de temps: déjà en 2003 les premiers soupçons sont apparus lorsqu'il a admis candidement qu'il y avait aucun lien entre l'Irak et le 11 septembre. Mais c'est lors de l'édition de janvier 2006 de son discours sur l'état de la Nation que la rumeur a véritablement pris de l'ampleur, dûe à cette affirmation sur cette déclaration du président: «L'Amérique est accroc au pétrole,» une phrase qui en avait laissé plusieurs perplexes étant donné les relations qu'il a toujours entretenu avec l'industrie pétrolière.

Avis de recherche

Quand récemment il a reconnu les erreurs commises lors de la guerre en Irak, les rumeurs se sont multipliées; mais lorsqu'il a annoncé lors de son dernier discours sur l'état de la Nation des mesures visant à faire face à la menace des changements climatiques, peu d'observateurs ont manqué de remarquer qu'il avait jusqu'alors toujours persisté à nier l'existence du phénomène, qualifiant à maintes reprises l'environnementalisme de «science poubelle.»

Les spéculations vont bon train dans la capitale: conspiration environnementaliste, mise en scène du parti républicain pour dissimuler une convalescence, voire enlèvement perpétré par les extra-terrestres les thèses les plus farfelues se succèdent pour expliquer la disparition du Président. «Peut-être même est-il mort et un clone a pris sa place!» chuchotent les plus téméraires.

Naturellement, le parti Démocrate fait partie des suspects, et certains les accusent d'avoir engagé l'humoriste Steve Bridges, célèbre pour son imitation de Georges Bush, afin qu'il prenne sa place et se mette à instaurer des politiques qui lui sont dictées par le parti d'opposition. Celui-ci a d'ailleurs déjà été interrogé par le FBI, mais les soupçons qui pesaient sur lui auraient été levés après que l'on aie aperçu en compagnie du président lors d'une allocation donnée devant un congrès de correspondants de presse.

La démocrate présidente de la chambre Nancy Pelosi reconnaît que le président a subi d'importants changements, mais réfute toute l'histoire de kidnapping et nie catégoriquement toute implication de son parti dans un présumé complot. Elle fait valoir que le dernier budget déposé par le président demande une augmentation de 10% des sommes allouées à la défense «et ça c'est du Bush tout craché!» — (Ass. Pricks)