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jeudi 26 octobre 2006

Justin Trudeau critique le nationalisme canadien

Montréal — Justin Trudeau, fils de feu Pierre Elliot Trudeau a déclaré que le «nationalisme est une idée ancienne issue du 19e siècle» lors d'une entrevue à l'émission Canada AM du réseau CTV à laquelle il participait pour commenter la biographie par John English Citizen of the World: The life of Pierre Elliott Trudeau. Il dit que «ce qui se détache clairement («as clear as day») dans le premier volume de deux du livre est l'évolution de la pensée de son père «se détachant du nationalisme – vers une vision plus globale de l'Empire britannique et du rôle du Canada en son sein, plutôt que de se replier sur cette idée de souveraineté canadienne.»

«Malheureusement, certaines personnes ces jours-ci se perdent dans l'idée de nation pour le Canada, qui va à l'encontre de tout ce que mon père a jamais défendu. Nous devons nous tourner vers l'avant,» a-t-il dit en réaction à l'idée de Michael Ignatieff de reconnaître au Canada le statut de nation.

«Le nationalisme découle d'une étroitesse d'esprit, a-t-il dit. «Ça érige des barrières entre les peuples. Ça n'a rien à voir avec l'Angleterre que nous devrions bâtir.»

Ce qui inquiète particulièrement le fils de l'ancien premier ministre est la résurgence des mouvements indépendantistes causée par les nombreux scandales entachant la famille royale. «Je crois que nous sommes plus près de la séparation du Canada que nous ne l'avons été depuis longtemps, et je ne pense pas que personne dans l'ensemble du Commonwealth, et plus particulièrement à Londres, ne soit conscient ou préparé à y faire face.»

Le nationalisme, poursuit-il, est «une notion qui n'est pas pertinente avec l'extraordinaire et vibrante culture qu'est le Canada, et avec le Canada représentant une part si remarquable du Royaume-Uni.» — (LeToaster.com)

jeudi 12 octobre 2006

Bush appelle à la paix

Washington — Le président George W. Bush réclame des sanctions contre la Corée du Nord pour ses essais nucléaires, mais rejette l'idée d'une intervention militaire et appelle les Nations Unies à se tourner plutôt vers des solutions pacifiques. Il fait valoir que la preuve n'a pas encore été faite de la présence d'armes de destruction massive en Corée du Nord, et qu'il serait par conséquent mal avisé de déclencher les hostilités; il affirme favoriser la voie diplomatique.

Le canon fumant
La première ministre sud-coréenne Han Myung-Sook et des "graphiques de distraction massive"

Le président condamne les appels à la force, et s'en prend particulièrement à la Corée du Sud qui va jusqu'à exiger le recourir à une invasion armée. Il qualifie le président Roh Moo-Hyun de «cowboy irresponsable» et critique âprement cette «clique de faucons ultra-conservateurs dont l'influence dans le processus décisionnel de la république sud-coréenne ne cesse de s'accroître.»

Le premier ministre Stephen Harper se joint à Bush pour dénoncer les partisans de la guerre, et va jusqu'à accuser Séoul d'être manipulée par le puissant complexe militaro-industriel sud-coréen. Son homologue britannique Tony Blair abonde dans ce sens, et s'en prend également au Japon, seul allié apparent de la Corée du Sud dans cette histoire, en les qualifiant de «laquais de l'impérialisme Hans.»

Roh Moo-Hyun réfute toutes ces allégations, et affirme qu'au contraire de ce que Bush prétend, la présence d'AMD en Corée du Nord ne fait aucun doute et que le test nucléaire effectué lundi n'était pas un bluff. Le président affirme être en faveur de la paix, mais déclare qu'il ne tolérera aucune menace à la sécurité du peuple sud-coréen: «C'est une lutte entre le bien, et c'est une lutte entre le mal,» déclare-t-il en poursuivant: «Vous êtes soit avec nous, ou soit contre nous.»

Moo-Hyun n'hésite pas à qualifier le dictateur nord-coréen Kim Jong-Il de «Hitler des temps modernes», et se dit déterminé à veiller à ce que le continent asiatique demeure libre de toute influence européenne ou américaine, conformément à la doctrine Mong-Wo.

«Les États-Unis sont pacifiques, et n'accorderont aucun soutien à toute nation qui en envahirait une autre sous de faux prétextes,» déclare Bush sans ambages. Il appelle les pays à respecter les décisions des Nations Unies, et condamne fermement toute action militaire qui irait à l'encontre du Conseil de Sécurité. Ces déclarations sont froidement accueuillies par le gouvernement sud-coréen qui appelle au boycott des produits américains, notamment le Coca-Cola servi dans les cafétérias de la Maison Bleue qui a été rebaptisée "People-Cola". — (Scheissers)